Violences : la FFF revoit son barème disciplinaire face à la recrudescence des actes d’incivilités | OneFootball

La FFF a dévoilé son nouveau barème disciplinaire concernant les violences sur les pelouses des championnats français.

Alors que les articles sur le sujet se font, malheureusement, de plus en plus nombreux sur notre site, la Fédération Française de Football (FFF) a décidé de durcir le ton. Lors de l’Assemblée fédérale du 13 décembre dernier, la question des violences sur les terrains français a logiquement été abordée. Et le barème disciplinaire s’est plus que durci afin de mettre un terme à ce phénomène plus qu’évitable.  

De 4 matchs de suspension jusqu’à la radiation

Pour une bousculade volontaire, un joueur peut écoper de 15 à 30 mois de suspension selon si l’acte se passe pendant ou hors rencontre sur un officiel. Un membre du club se verrait infliger de 20 mois à 3 années de suspension pour les mêmes faits. Si la personne visée est un joueur, la punition serait moins importante. La tentative de brutalité est un peu plus sévèrement gérée, de même que les crachats. Les actes de brutalités, n’occasionnant pas une blessure ou occasionnant une blessure uniquement observée par un arbitre, pourraient coûter jusqu’à neuf années de suspension à un dirigeant et un retrait de deux points pour le club. Soit une année et un point de plus qu’avant. 

Les actes de brutalités ayant occasionné une blessure dûment constatée par certificat médical entre joueurs lors d’une action de jeu aboutirait à cinq matchs de suspension pour le fautif, contre huit hors action de jeu. Hors rencontre, la suspension monterait à douze matchs. Forcément, les coups ayant occasionné une blessure dûment constatée par certificat médical, entraînant une I.T.T. inférieure ou égale à 8 jours est bien plus condamnable : 16 ans de suspension et un retrait de trois points pour un joueur qui s’en prendrait à un officiel pendant la rencontre. 

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