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·15 décembre 2025

Vive Sébastien Pocognoli !

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« Corruption , Corruption, Corruption… » éructait Pablo Longoria, le Président de l’Olympique de Marseille, en février 2025 lors d’une défaite 3-0 contre l’AJ Auxerre. Les yeux hallucinés, la bave aux lèvres, il s’en était violemment pris à l’arbitre, responsable selon lui, de la déroute de son équipe. Les temps ont bien changé… Dimanche soir, la meilleure équipe a perdu. Deux décisions arbitrales extrêmement discutables ont porté un lourd préjudice à l’AS Monaco. Malgré tout, comme à son habitude, la direction monégasque n’en fera pas un esclandre. Tout au long de son histoire, l’OM a démontré que les matchs et les trophées pouvaient s’acheter, mais pas l’élégance et la dignité. L’AS Monaco est un club différent, élégant et digne.

Olympique de Marseille – AS Monaco : 1 – 0


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Olympique de Marseille : Greenwood 82’

Comme chaque année, l’objectif de l’AS Monaco est de terminer la saison sur le podium. En cette fin d’année 2025, les Rouge et Blanc comptent vingt-trois points, à neuf unités du podium. Positionnés à la neuvième place, ils sont classés entre Toulouse et Angers. Bref, ce n’est guère brillant. La suite ne sera pas simple. Atteindre l’objectif initial nécessitera désormais un sans-faute de nos favoris jusqu’au mois de mai. Il reste dix-huit matchs, dix-huit finales comme il est coutume de le dire. L’équipe en est-elle capable ? Le bilan comptable de Sébastien Pocognoli depuis son arrivée à la tête de l’ASM n’incite guère à l’optimisme : en treize matchs, il ne compte que cinq victoires pour trois nuls et déjà cinq défaites. Les supporters monégasques doivent-ils alors faire une croix sur cette saison mal entamée ? Certainement pas.

Depuis son arrivée, Sébastien Pocognoli a redonné une âme et un cœur à l’équipe monégasque. Malgré des résultats satisfaisants, l’équipe d’Adi Hütter avait fini par lasser. Les purges et les schémas de jeu stéréotypés avaient émoussé la foi des plus ardents supporters des Rouge et Blanc. Regarder les matchs de l’ASM était devenu une corvée. Affalés dans leurs fauteuils, ils regardaient d’un œil morne onze joueurs s’ébrouer sans ligne directrice sur le terrain ; l’autre œil était fixé sur des mels professionnels en retard ou la liste des courses du week-end. Avec le technicien belge, tout n’est clairement pas parfait, mais l’équipe se bat et n’abdique pas. Même hier, après l’ouverture du score marseillaise, les joueurs ont tout tenté pour égaliser. En vain : il y avait toujours une maladresse ou une erreur d’appréciation pour gâcher l’opportunité. Malgré ce destin contraire, les supporters ont vécu pleinement ce match. Ils bondissaient de leurs sièges à chaque occasion, éructaient contre les maladresses répétées de Takumi Minamino mais ont encouragé leurs favoris jusqu’à la dernière seconde. Comme contre Galatasaray SK en Ligue des Champions, ils ont regoûté à des émotions oubliées. Les joueurs ont porté avec fierté et bravoure le maillot à la diagonale. L’AS Monaco n’est pas morte. Le scénario du match est cruel et le résultat décevant. Mais cette équipe mérite que les supporters continuent de la suivre et de l’encourager. Sébastien Pocognoli dégage une envie et une ambition débordantes. Il ne s’est pas réfugié derrière l’arbitrage pour expliquer la défaite. Il a apprécié les progrès de ses joueurs et appelé à poursuivre le travail. Remercions l’entraineur belge d’avoir rallumer le feu sacré. Gardons la foi : l’ASM a désormais son Diego Simeone.

L’année 2026 s’annonce périlleuse. Mais à cœur vaillant rien n’est impossible. Et l’entraineur du club du Rocher en a un. Reste un match de Coupe de France avant la trêve. Seule la qualification sera belle. Que les joueurs et ses supporters cultivent  l’étincelle d’un club qui ne se résigne pas à la défaite. Soyons fiers de nos couleurs ! Vive le football, vive Sébastien Pocognoli, et surtout vive l’AS Monaco !

Photo by Sylvain Thomas/FEP/Icon Sport

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