OnzeMondial
·22 octobre 2025
Xabi Alonso déjà sous énorme pression, un gros manque décelé au Real Madrid ?

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·22 octobre 2025
Xabi Alonso ferait déjà l'objet d'une énorme pression au Real Madrid. En interne, tout ne serait pas rose et un énorme manque aurait été décelé dans l'effectif actuel. Les prochains matchs pourraient déjà s'avérer cruciaux.
La saison 2025-2026 devait marquer un tournant pour le Real Madrid, avec l’arrivée de Xabi Alonso sur le banc, un retour symbolique d’un ancien de la maison aux idées claires. Mais alors que l’hiver approche, des tensions internes éclatent au grand jour. Entre manque de leadership et méthodes contestées, le projet « Xabi » vacille sous une pression de plus en plus intense à en croire les informations de The Athletic.
Dans l’euphorie de l’arrivée de Kylian Mbappé et de la génération montante (Tchouaméni, Camavinga, Güler...), la transition semblait maîtrisée. Pourtant, après la défaite contre l’Atlético, un échange musclé entre les joueurs a mis en lumière les fractures internes. Plusieurs jeunes ont été pointés du doigt pour leur attitude légère, accusés de ne pas prendre la préparation au sérieux.
« Il manque une voix forte pour remettre de l’ordre », confie une source proche du vestiaire. Aujourd’hui, le groupe semble orphelin de ses figures tutélaires. Modrić, Kroos et Vazquez partis, Carvajal apparaît isolé. Valverde s’impose par l’exemple, Mbappé est davantage un leader technique qu’un meneur d’hommes. Résultat : le vestiaire le plus soudé d’Europe il y a encore deux ans serait devenu, selon un membre du staff, un groupe « gangrené par les egos et les non-dits ».
Xabi Alonso, lui, n’a pas tardé à imposer sa vision. Fini les entraînements façon Ancelotti : ponctualité stricte, séances à haute intensité, discipline de chaque instant. Il veut changer la culture. Une ambition louable… mais qui ne passe pas partout. En interne, on estimerait même être passé "d’un grand-père bienveillant à un général de terrain". Certains jeunes ont du mal à adhérer, et même des cadres s’interrogent sur la méthode.
Plus inquiétant encore : les résultats, encore mitigés, n’offrent pas le répit espéré. Sans trophée majeur depuis plus d’un an, le club vit une disette inhabituelle. Une nouvelle contre-performance lors d’un choc à venir pourrait faire dérailler un projet déjà sous tension. Un autre faux pas lors d'un match important remettrait en question le projet actuel.
Cela compliquerait la préparation de Noël et ajouterait une pression supplémentaire pour remporter la Supercoupe d'Espagne en janvier. Le mot est lâché : la remise en question. L’autorité de Xabi Alonso est encore fragile, car il lui manque les relais charismatiques capables de porter son message sur et en dehors du terrain. Or, sans leaders, difficile de construire un collectif capable de résister à la tempête madrilène.
Le Real est donc à la croisée des chemins. Soit l’équipe s’unit autour de son entraîneur et retrouve une dynamique positive, soit les fissures actuelles deviennent des fractures irrémédiables. Et dans un club où l’exigence est permanente, le temps accordé aux projets est compté.
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