Real France
·25 novembre 2025
Xabi : "J’ai parlé avec le président ce matin"

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·25 novembre 2025

À la veille d’affronter l’Olympiakos en Ligue des Champions, Xabi Alonso s’’est présenté en conférence de presse.
Quel Real Madrid souhaitez-vous voir demain ?
Nous avons besoin d'un bon match, de renouer avec la victoire. Nous devons bien jouer et rester concentrés. C'est un match important pour le classement.
Dans votre ordre de priorités, quelle importance accordez-vous à la gestion d'un vestiaire et des egos ?
C'est aussi important que le football, le travail tactique et le travail physique. C'est fondamental, au Real Madrid comme dans n'importe quelle équipe.
Ça fait six mois que vous êtes arrivé. Trouvez-vous difficile d'être l'entraîneur du Real Madrid ?
C'est ce à quoi je m'attendais, un travail très exigeant. Il y a des moments où il faut être concentré, d'autres où il faut réagir. Mais j'apprécie tout, tout ce que cela implique.
Est-ce compliqué de gérer ces grands joueurs ?
Ils sont exigeants, ce sont des professionnels. Ils y a ce genre de situations, mais c’est aussi ça qui fait d'eux ce qu'ils sont. Et puis, il faut être en phase avec eux.
Appréciez-vous vraiment d'entraîner le Real Madrid ?
C'est exigeant, c'est certain. Mais je ne suis certainement pas le premier entraîneur à devoir faire face à ce genre de situations. Ce ne sont pas des situations nouvelles. Il faut savoir vivre avec. Nous faisons preuve de l'autocritique nécessaire, nous ne sommes pas satisfaits des derniers matchs. Mais nous voyons aussi où nous en sommes en Liga et en Ligue des champions. Tout bien considéré, oui, j'apprécie cette expérience.
On dit que le Real Madrid est un club qui appartient davantage aux joueurs qu'à l'entraîneur. Qu'en pensez-vous ?
Je pense que dans toutes les équipes, le plus important, ce sont les joueurs. Ce qui est déterminant, c'est la qualité des joueurs, leur attitude, leur niveau de préparation... Nous les accompagnons et nous devons être à leurs côtés.
Pensez-vous que les footballeurs ont le pouvoir de nuire à un entraîneur ?
Il faut avoir beaucoup de respect pour les joueurs. Je ne vais pas parler de ça. Je sais comment sont les vestiaires, ce qu'il faut endurer et comment il faut cohabiter avec le bruit extérieur. Ce sont des situations qui ne doivent pas nous faire perdre notre concentration. Les résultats ne sont pas ceux espérés, nous en connaissons les conséquences, mais ça ne doit pas nous détourner du chemin que nous voulons suivre.
Que savez-vous sur l'adversaire de demain ?
Je ne suis pas l'Olympiakos uniquement parce que nous allons les affronter. Je le suis parce que j'apprécie beaucoup Mendilibar et Kovacevic. Mendilibar est un grand entraîneur, qui propose un football très intense et qui obtient aujourd'hui la reconnaissance qu'il avait déjà à Eibar et dans d'autres clubs, et qu'il a désormais également à l'Olympiakos.
Vous avez joué contre l'Olympiakos avec Liverpool, la Real Sociedad et le Bayern. Savez-vous que le Real Madrid n'a jamais gagné en Grèce ?
Nous en avons parlé. J'espère que nous pourrons gagner demain.
Ça ne fait même pas 100 jours depuis le premier match de la saison et votre poste semble déjà menacé…
Nous savons où nous en sommes, ainsi que notre situation en Liga et en Ligue des champions. Ce qui m'importe, c'est ce qui se passe à Valdebebas ou demain sur le terrain, je ne prête aucune attention au reste.
La gestion du vestiaire et sa similitude avec son expérience au Real en tant que joueur
Toutes les expériences sont utiles et le fait d'avoir connu ces grands joueurs qui avaient cette ambition m'aide aujourd'hui, alors que ma position est différente. Mais le flair qu'il faut avoir dans le vestiaire n'est pas si différent.
Vous disiez ne pas avoir aimé certaines choses lors des derniers matchs. Avez-vous l'impression que l'équipe a du mal à comprendre votre message ?
Pas du tout. Ce dont nous parlons est très clair, ça ne change pas tellement d'un match à l'autre. Ensuite, c'est du football.
Avez-vous reçu un message du club, de soutien ou autre ?
Ce n'est pas nécessaire. J'ai parlé ce matin avec le président et je parle aussi avec José Angel Sanchez. Mais c'est le quotidien qui nous permet de rester connectés.
Mendilibar dit que vous n’avez pas encore eu le temps de vous affirmer...
C'est un processus. Tout changement prend du temps. Aucun processus n'est immédiat et si nous regardons les trois derniers matchs, il y a des choses qui ne m'ont pas plu et nous en avons parlé. Mais si l'on regarde en arrière, nous avons aussi fait de bonnes choses. Nous n'avons pas été constants dans certaines phases du jeu et c'est pourquoi nous avons eu de mauvais matchs. Mais maintenant, place à demain.
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