Le Petit Lillois
·5 novembre 2024
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·5 novembre 2024
Opposée à la Juventus ce mardi, en Youth League, la jeunesse du LOSC a empoché un nul précieux (0-0) en infériorité numérique. Au coup de sifflet final, Stéphane Pichot a félicité ses hommes et concédé que le rouge était logique.
Quel votre sentiment suite à cette rencontre ?
Vu la physionomie et le contexte, c’est un bon résultat. On a joué un dix pendant plus d’une mi-temps. C’était dur, les garçons se sont accrochés. On a essayé de ne pas trop reculer, même si on a souffert sur certaines situations. Malgré ça, on a réussi à sortir quelques ballons et à poser notre jeu malgré l’infériorité et on a eu quelques opportunités. On s’est battu jusqu’au bout. C’est une fierté d’avoir fait match nul ce soir, de ne pas avoir pris de but en infériorité numérique sachant que l’on avait une équipe très jeune avec beaucoup de 2007 et deux 2008. C’est aussi une fierté pour nous, en tant que formateur, d’avoir lutté sur ce match là.
Quel était le message à la mi-temps ? On s’attendait, nous, à voir une deuxième période à sens unique.
On leur a dit que même à dix, il y avait encore tout à faire et que l’infériorité numérique ne se comptait pas dans notre défense. On a toujours des joueurs face à nous, ce qui veut dire que l’on en a moins derrière. Tant que l’on défendait encore en avançant, on pouvait encore se dire que l’on avait la supériorité. C’est juste pour faire le jeu qu’il faut être plus mobile, être capable de plus les bougés, et puis avoir l’audace d’aller attaquer. C’est surtout ça et ils l’ont bien fait. C’est aussi une fierté.
Trouvez-vous le carton rouge un peu exagéré ?
Il est mérité et on n’a pas l’excuse de la jeunesse parce que c’est un 2005, Kemryk (Nagera) qui prend ce carton rouge. C’est notre capitaine qui a réagi à une prolongation. Même s’il n’y a pas grand chose, il a fait le geste malheureusement. Il doit réussir à se contenir. Ce qui est frustrant, c’est qu’il arrive à le faire d’habitude. Là, il fait le petit geste et même sans puissance… C’est le quatrième arbitre qui signale la faute. C’est logique à mes yeux, même s’il y a eu des choses dans l’autre sens. Il aurait pu cartonner un peu plus. Il ne l’a pas fait, mais on doit apprendre aussi à ça. C’est aussi à cela que sert la Youth League, une compétition dans laquelle il y a plus de pression, de confrontations. Il faut apprendre vite.
Que pensez-vous de votre collectif, celui sur le terrain, mais aussi en tribunes avec les encouragements d’un fan club de certains de vos joueurs en réserve ?
C’est beau de voir ça, parce que tout le monde est derrière l’équipe. Ceux qui jouent, qui sont remplaçants, qui ne jouent pas, ceux qui sont pas le groupe ou qui s’entraînent avec les joueurs sur le terrain. Il y avait des joueurs du groupe Pro 2 et du groupe Avenir qui étaient là. On est très content pour Samy (Merzouk), mais il a fait comme toute l’équipe. Il a donné ce petit plus qui était nécessaire par rapport à d’habitude. Il a fait des arrêts importants pour bonifier le travail de tout le monde.
Vous êtes invaincus après quatre matchs, vous pensiez pouvoir être là au début de la compétition ?
Très honnêtement, on partait un peu dans l’inconnu face à des grosses cylindrées, des gros clubs. On ne pensait pas être invaincu, mais c’est aussi une sorte de fierté. Cela veut dire que l’on est dur à battre et on a, malgré tout, un peu de regrets sur certains points perdus en cours de route. Pas ce soir, mais contre l’Atlético de Madrid ou au Sporting. Il y avait moyen de faire des choses. On va désormais penser au championnat et se projeter sur les matchs à venir en Youth League. On a six points et on va essayer d’être invaincu tout au long de la rencontre.