Zidane sélectionneur des Bleus, premier énorme couac en vue pour la FFF ? | OneFootball

L’une des grandes questions pour l’après Deschamps à l’issue de la Coupe du Monde 2026 n’est bien évidemment pas l’identité de son successeur, Zidane étant l’unique favori pour prendre les rênes des Bleus mais plutôt quand est-ce que la Fédération Française de Football communiquera l’évidence. Plusieurs sons de cloches s’affrontent et une chose est sûre, personne ne sait encore ce qu’il va se passer dans les prochains mois entre toutes les parties concernées.

Tout le monde, ou presque, en a l’intime conviction : le poste de sélectionneur de l'Equipe de France pour l'après Didier Deschamps revient obligatoirement à Zinedine Zidane. Pourtant, malgré cette certitude, la réalité se retrouve bien plus nuancée à ce jour. Aucun accord officiel n’a été conclu, et à ce jour, aucune rencontre formelle n’aurait eu lieu entre Zidane et Philippe Diallo, le président de la Fédération Française de Football.

Diallo est ferme, la Coupe du Monde est la priorité numéro 1

Selon Le Parisien, le président de la FFF reste fidèle à sa stratégie : l’annonce du futur sélectionneur sera faite à l’issue de la Coupe du Monde 2026. Une décision qui ne relève pas uniquement du calendrier, mais aussi d’une volonté de respect envers Deschamps, ce qui en coulisses fait énormément réagir. Un dirigeant du football français, habitué de ce genre de dossier est formel : «Une annonce rapide permettrait d’installer Zidane dans le paysage avant le Mondial. D’offrir à Deschamps un tournoi d’adieu limpide.» Un autre observe que penser que Deschamps pourrait être blessé par la nomination de son successeur serait une erreur : «Seul lui importe l’intérêt des Bleus. Cela prouverait, au contraire, qu’il les a portés si haut que seul un type de la carrure de Zizou peut passer après lui.»

Ce choix vise aussi à éviter que les médias et les joueurs du groupe France ne s’emballent pendant la préparation du Mondial, où le moindre questionnement sur l’après Deschamps pourrait parasiter l’ambiance au sein de l’effectif. Dans les sphères proches du dossier, on insiste sur cette prudence : «Il importe d’éviter les inévitables et récurrentes questions aux internationaux et au staff actuel sur l’après-DD, durant la préparation et pendant le Mondial.» Philippe Diallo lui-même s’est exprimé en soulignant sa volonté de préparer la transition avec soin : «Je ferai en sorte que lorsque l’équipe en place s’arrêtera avec l’équipe de France, une autre sera prête à prendre la succession pour nous permettre de garder des performances de très haut niveau.»

À lire aussi :

Un problème de contrat avec une marque ?

Une des questions les plus épineuses à régler avant l’annonce officielle concerne les contrats publicitaires, notamment celui liant Zidane à Adidas, marque avec laquelle il est engagé à vie. Cette situation se complique d’autant plus que la FFF est partenaire exclusif de Nike depuis 2011, avec un contrat mirobolant de 100 millions d’euros par an jusqu’en 2034. Il faudra donc définir avec finesse les contours de ces deux camps pour que personne ne soit froissé, ce qui représente un véritable casse-tête. Dans l’entourage proche de Zidane, on refuse toute déclaration officielle. Un proche plaisante même : «Vous imaginez vraiment que ça puisse être quelqu’un d’autre ?» L’entourage joue donc la carte du silence, conscient de la pression médiatique qui l’accompagne. Didier Deschamps, lui, a su désamorcer les interrogations sur son avenir en levant le voile dès janvier, ce qui a permis à son groupe d’évoluer dans une atmosphère plus légère.

Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.