Alexsandro (LOSC) vole momentanément la vedette à Mathieu van der Poel et Tadej Pogacar sur les pavés de Paris-Roubaix | OneFootball

De retour de Toulouse, où le LOSC empochait un précieux succès (1-2) samedi, Alexsandro a passé son dimanche après-midi sur le bord des routes tortueuses de Paris-Roubaix. Il a ainsi momentanément volé la vedette à Mathieu van der Poel et Tadej Pogacar, stars du peloton.

Il y avait de l’animation au Domaine de Luchin ce dimanche. Ce n’était pas pour la jeunesse lilloise, avec les U19 qui luttaient pour leur maintien sur le pré, mais bel et bien pour le cyclisme et l’édition 2025 de Paris-Roubaix. Est-il nécessaire de rappeler que le 26e secteur pavé de l’Enfer du Nord, situé à Camphin-en-Pévèle à 19,8 kilomètres de l’arrivée, passe juste derrière le centre d’entraînement du LOSC ? Belges et Français, ils étaient nombreux à suivre la course chez les Dogues.

Un invité de marque

De son côté, de retour de Toulouse où le LOSC remportait la veille un précieux succès (1-2) sur les Violets de Carles Martinez Novell, Alexsandro privilégiait le secteur suivant. À deux kilomètres de là, il se cachait parmi les habitués au Carrefour de l’Arbre, dernier passage noté cinq étoiles (soit l’un des plus ardus). Le Brésilien, fin connaisseur ou bien conseillé, a des goûts de luxe.

Il se cachait ? Vraiment ? Eh bien non, il est même rapidement devenu l’attraction sur les pavés du Nord, volant momentanément la vedette aux stars du peloton. Le temps d’un échange et de quelques clichés, la course prenait ensuite le pas sur toute distraction extérieur. Spectateurs venus de tout horizon pouvaient alors savourer le spectacle proposé par l’une des plus belles courses cyclistes de l’année et ses acteurs.

Une victoire néerlandaise

Occupé pendant un temps par Alexsandro, les pavés de l’Enfer du Nord sont le royaume de Mathieu van der Poel. Du haut de ses 30 ans, le Néerlandais s’est imposé pour la troisième fois de suite sur Paris-Roubaix. Il est devenu le troisième homme à réussir cet exploit en 122 éditions, succédant à Octave Lapize (1909, 1910, 1911) et Francesco Moser (1978, 1979, 1980).

La course n’était cependant pas jouée d’avance. Outre la dizaine de candidats potentiels au podium, de Mads Pedersen à Wout van Aert, c’est Tadej Pogacar qui a été la plus grande menace pour le vainqueur du jour. Pour sa première participation, le champion du monde slovène n’était pas loin de la victoire. Il a néanmoins dû se contenter de la deuxième place suite à une erreur d’appréciation dans un virage à angle droit (ou presque) situé à 39 kilomètres de l’arrivée. Cette dernière lui a coûté trente secondes qu’il n’est jamais parvenu à boucher.