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·4 Maret 2025

Amiens SC : la direction ciblée après Metz, « le binôme Joannin-Williams a détruit cette équipe »

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Vaincu sur le fil par un Metz renversant, l’Amiens SC peut nourrir des regrets en dépit d’une prestation assez honorable. Alors que cet effectif limité a été à la hauteur, à qui la faute ? Les polémistes de l’émission La Tribune Ici Picardie en ont débattu, lundi soir. Focus.

Un banc trop limité, le recrutement principal responsable

Si les hommes d’Omar Daf ont régulièrement affiché leurs limites ces dernières semaines, force est de constater que la défaite messine n’est pas à leur imputer. « J’ai vu des motifs de satisfaction », insiste même Bruno Paris. Qui en est donc bien responsable, alors ? « C’est la faute au recrutement » embraye Antoine Caux, « au manque de banc » pour Bruno Paris, « « le banc, le recrutement et indirectement la direction » englobe Jean-Louis Croci, « le banc et l’efficacité » enchérit Romuald Lemaire et, enfin, « la faute à Metz, un peu aussi, mais surtout à la politique sportive et à la direction » conclut Romain Pechon.


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« C’est la conséquence la politique sportive, ou plutôt de l’absence de politique sportive, reprend le polémiste. Les caisses sont peut-être pleines, mais le vestiaire est vide ! On s’est séparé de tellement de joueurs depuis l’été dernier. Il y a eu beaucoup de départs pour peu d’arrivées. Cette équipe a donné son maximum samedi, je n’ai pas grand-chose à lui reprocher. Ils ont repoussé l’échéance mais n’ont pas tenu le choc parce que cette équipe ne peut pas tenir le choc à cause de la direction et du binôme Joannin-Williams qui a détruit cette équipe en cours de saison. » Le président de l’Amiens SC avait bien émis le souhait de recruter un défenseur central d’expérience librement, mais après la fermeture du mercato hivernal, et donc l’impossibilité d’inscrire quiconque sur les listes…

« On ne peut pas en vouloir aux joueurs, confirme Jean-Louis Croci. L’équipe paie le recrutement famélique et une politique claire et essentiellement tournée vers le plan économique. L’Amiens SC joue le maintien. Le mal est profond et chronique. L’effectif ne va évidemment pas s’améliorer sur les matches suivants, donc il faut s’attendre à des scénarios similaires. » Avec une incapacité à finir du bon pied les rencontres ? « Quand Omar Daf doit faire des changements et regarde son banc, il n’y a pas grand-chose, déplore Romuald Lemaire. Il a fait son premier changement à la 67e (Rayan Lutin pour Nordine Kandil) et les autres lors des arrêts de jeu, cela prouve que même lui est démuni et n’a pas de cartouche. Quand il fait un remplacement, c’est souvent par défaut. Il fait ce qu’il peut avec ce qu’il a. »

Et Romuald Lemaire de conclure : « Il y a une forme de fatalisme et un plafond de verre au-dessus de cette équipe. Cette défaite est douloureuse, mais elle est paradoxalement attendue face à un Metz en grande forme. C’est le scénario qui la rend cruelle. L’équipe est très jeune et manque cruellement d’expérience ». Et de ressources pour espérer quoi que ce soit d’autres qu’un maintien encore loin d’être acté.

Crédits photo : Icon Sport

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