Real France
·13 Mei 2025
Ancelotti : "Je quitte le Real Madrid à cause de nombreuses choses"

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·13 Mei 2025
Carlo Ancelotti s'est présenté en conférence de presse avant le match entre le Real et Majorque, et au lendemain de l'annonce de son départ pour la sélection brésilienne.
Quel match attendez-vous demain ?
Les derniers matchs sont toujours disputés. Nous avons des absents importants. Nous allons essayer d'aligner une équipe compétitive et de gagner ces trois matchs. Le championnat n'est pas terminé. Nous ne voulons pas l'abandonner. Nous voulons bien faire et bien terminer une saison difficile.
Quel est votre sentiment ?
Mon sentiment, c'est qu'à partir du 26, je serai le sélectionneur du Brésil. C'est un défi important, mais je reste l'entraîneur de Madrid pour le moment. Je veux bien terminer cette fantastique aventure. Je sais qu'ils seront intéressés par ce que je vais faire. Mais je dois penser aux jours qu'il me reste à vivre ici. Grâce au respect que j'ai pour ce club et ces supporters, je me concentre sur la dernière ligne droite de cette aventure spectaculaire.
Pourquoi est-ce que ça sort maintenant ?
C'est parce que la CBF a publié cette déclaration et qu'à partir du 26, je serai le sélectionneur du Brésil.
Le Real Madrid n'a rien dit officiellement... Êtes-vous surpris ?
Madrid publiera la déclaration quand elle le voudra. Il n'y a pas de problème. Je ne sais pas quand ils le feront. Ils le feront au moment qu'ils jugeront opportun. Je n'ai rien à ajouter.
Que vous a dit le club ?
C'est une question personnelle, dont je discute avec le club.
Pourquoi n’a-t-il pas envisagé de rester pour une autre saison ?
Le football, comme la vie, est une aventure qui commence et qui finit. J'ai toujours pensé qu'un jour elle se terminerait. Une très belle période s'achève. J'ai passé de très bons moments. Mais comme dans toutes les choses de la vie, il y a un moment comme ça. Si la vie a une fin, imaginez qu'une période d'une équipe de football puisse se terminer. J'ai passé un bon moment, je veux bien le terminer. Le 26, je parlerai d'un autre défi. Je n'ai jamais eu de problème avec le club et je n'en aurai jamais. C'est un club que j'ai dans mon cœur et je l'aurai aussi quand cette aventure sera terminée. Elle se termine après quelques années au cours desquelles nous avons remporté de nombreux titres. Avec un souvenir fantastique qui restera gravé dans nos mémoires.
Pourquoi la CBF est-elle si pressée ?
Chacun agit comme il l’entend.
Comment se termine cette lune de miel ?
Pas de frustration. Le jour de mon arrivée, si vous me disiez que j'allais gagner 11 titres en quatre ans, j’aurai signé avec mon sang. Cette saison ne s'est pas bien passée pour de nombreuses raisons. Mais ça restera une période inoubliable.
Quel conseil donneriez-vous à Xabi ?
Je l’apprécie beaucoup. Je n'ai pas de conseil à lui donner, car il a tous les outils pour devenir un grand entraîneur à l’avenir.
À quoi vont ressembler ces deux dernières semaines ?
Je sais comment elles vont se dérouler. Nous devons nous préparer pour les prochains matchs. C'est très clair dans ma tête. Et puis, le 26, j'aurai autre chose à faire. Et j'y réfléchirai.
Quand avez-vous eu le sentiment que vous n'alliez pas continuer ?
Il faut regarder les faits. Je suis entraîneur jusqu'au 25. Je m'en suis rendu compte hier.
Florentino a dit il y a des années qu'il avait mal éduqué les joueurs. Pensez-vous que vous avez vous aussi mal habitué les joueurs ?
Vous voulez dire que j’ai manqué de fermeté ? Je ne pense pas.
Avez-vous des regrets ?
Aucun. Je veux que mes 15 derniers jours soient fantastiques. J'ai tiré le maximum de ce que je pouvais faire. De moi-même. Les titres parlent d'eux-mêmes.
Vous partez pour le Brésil, mais vous n’avez pas l’air heureux...
Si si, je suis très heureux. Lors de la conférence de presse, je dois expliquer des choses que je ne veux pas expliquer, parce que j'ai le maillot du Real Madrid jusqu'au 25. Je respecte beaucoup ce maillot. Je veux le respecter jusqu'au dernier jour. Je voulais gagner la Liga, la Ligue des champions, mais je suis très heureux.
Était-ce le bon moment pour partir ?
Je n'ai jamais pensé que Madrid ne voulait pas de moi. Madrid me veut. Même si je vais au Brésil le 25, Madrid m'aime toujours. Le club m'a toujours aimé. Ils m'ont toujours montré de l'affection. Je ne pouvais pas être entraîneur de Madrid toute ma vie. C'est fini à cause de beaucoup de choses. Peut-être que le club a besoin d'une nouvelle impulsion. Je n'en fais pas un drame. Mille mercis à ce club. Et nous continuerons. Je serai madrilène toute ma vie. C'est une période qui s'achève. C'est spectaculaire. Je n'aurais jamais pensé pouvoir entraîner le Real pendant six ans et c'est arrivé.
Quel sentiment ressentez-vous ?
De tout. Il était temps de changer. Et c'est tout. Je le prends comme une évidence. C'était une décision commune d’en finir ici.
Qu'est-ce qui ne va pas avec Rodrygo ?
Rodrygo a eu de la fièvre qui ne lui a pas permis d'être au mieux de sa forme. Aujourd'hui, à l'entraînement, il a ressenti une gêne à la jambe. Je ne sais pas quelle jambe. Et il n'était pas bien, il ne s'est pas bien remis de la fièvre. Par la suite, il y a eu beaucoup de spéculations à ce sujet. Tout le monde a une affection particulière pour Rodrygo, surtout moi.
Comment va-t-il moralement ?
Quand un joueur n'est pas bien, il n'est pas bien mentalement. Il veut montrer ses qualités, aider l'équipe. C'est normal.
Quelle image pensez-vous que les supporters garderont de vous ?
Nous avons vécu des moments merveilleux, avec des remontadas inoubliables, et je suis sûr que les supporters ne les oublieront pas.
Certaines personnes sont contrariées par les négociations avec le Brésil alors qu’il était encore l'entraîneur du Real…
Je respecte toutes les opinions. C'est une question de football. Comme les conférences de presse. Et il faut les supporter. Mais je ne suis pas triste.