Ancelotti livre sa vérité sur le PSG et son départ !

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Parisfans.fr

·14 September 2025

Ancelotti livre sa vérité sur le PSG et son départ !

Carlo Ancelotti, entraîneur du Brésil, a accordé un entretien à L’Équipe où il revient sur son passage au Paris Saint-Germain (2011-2013). L’Italien souligne la qualité du football pratiqué par Paris lors de son sacre en Ligue des champions et confie avoir gardé un lien fort avec Nasser Al-Khelaïfi, et livre son regard sur l’état actuel de la Ligue 1. Il revient également sur la patience dans le football et son départ précipité en 2013.

Ancelotti « je garde un très bon souvenir de mon année et demie à Paris »

« On peut rencontrer des problèmes sur le moment, mais j’ai gardé une très bonne relation avec Nasser (Al-Khelaïfi). J’ai été très content que le PSG gagne finalement la Ligue des champions. Il l’a mérité, en pratiquant un football de très haut niveau : techniquement, physiquement, dans l’organisation. Mais vous savez, je garde un très bon souvenir de mon année et demie à Paris. J’en ai récemment parlé avec Marquinhos. J’ai été au début d’une aventure nouvelle.

Ancelotti « C’est important de laisser du temps à l’entraîneur »

C’est important de laisser du temps à l’entraîneur. Quand tu estimes avoir trouvé la bonne personne, il faut la laisser travailler. C’est rare dans le football. Mais au final, je voulais partir. Le PSG n’a pas voulu me remercier. Nasser voulait même prolonger mon contrat. D’accord, l’attitude du club après une défaite à Nice, en décembre, n’avait pas été bonne. Mais si j’avais voulu rester, j’aurais pu. La Ligue 1 ? C’est un Championnat qui a besoin de plus de concurrence. Il a besoin que des équipes comme Marseille, Lyon ou Nice grandissent pour offrir plus de compétitivité. »

Carlo Ancelotti, qui a connu le PSG, n’a pas manqué de saluer la métamorphose du club plus d’une décennie plus tard. Son éloge porte avant tout sur l’année 2024/2025, celle du couronnement européen et d’un football total. Pour l’Italien, le Paris Saint-Germain a atteint un niveau rarement vu : une équipe à la fois disciplinée dans l’organisation, agressive dans la récupération et techniquement supérieure dans la plupart des rencontres de Ligue des champions. Cette réussite ne tient pas qu’au talent individuel, mais aussi à un cadre collectif qui a su protéger ses joueurs et maximiser leurs forces.

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Ancelotti souligne implicitement un virage stratégique de QSI. À son époque, la défaite d’un soir à Nice suffisait à enflammer les débats internes et à fragiliser son poste. La pression permanente l’avait conduit à quitter Paris malgré la volonté du club de le prolonger.

En revanche, Luis Enrique a bénéficié d’un traitement radicalement différent : installé dans la durée, laissé libre de ses choix tactiques et même autorisé à traverser quelques turbulences sans menaces immédiates, l’Espagnol a pu bâtir une identité claire et conquérante. Ce changement de mentalité dans la gestion du projet a été décisif : il a permis de transformer un club souvent accusé d’impatience en une machine européenne patiente, structurée et enfin récompensée.