OnzeMondial
·12 Desember 2025
Angers - Nantes : dépité, Anthony Lopes détruit le club et ses coéquipiers

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·12 Desember 2025

Le gardien du FC Nantes s’est exprimé après le coup de sifflet final au micro du diffuseur. L'ancien gardien de Lyon est apparu excédé par la situation des Canaris et n'a épargné personne au sein du club.
Pour la première d’Ahmed Kantari sur le banc nantais, le choc a été brutal. Nantes, déjà en grande difficulté ces dernières semaines, a lourdement sombré face au SCO d’Angers, s’inclinant 4-1 au terme d’une soirée qui a confirmé l’état d’urgence chez les Canaris en Ligue 1. Au micro de Ligue 1+, Anthony Lopes, est apparu totalement hors de lui et a court de patience par le contenu proposé, il a dressé un constat alarmant : «Je suis désolé, mais on voulait une équipe qui pouvait se maintenir en début de saison, mais ce soir, on n’a pas vu d’équipe qui voulait se maintenir. Ce n’est pas pour taper sur qui que ce soit, mais on n’a pas vu une équipe qui voulait se maintenir», a lancé le portier, dépité par l’attitude de son groupe.
Lopes reconnaît cependant que tout n’est pas perdu mais qu'il va falloir vite se remettre la tête à l'endroit avec la Coupe de France qui approche : «Il y a une grosse frustration sur ce match. Sincèrement, quand on voit certaines choses, je pense qu’en première mi-temps il y avait la place de faire quelque chose de mieux. Voilà, il n’y a pas de grand discours à faire. Il va falloir se remettre la tête à l’endroit, il y a la Coupe de France dimanche prochain, la trêve ensuite. On est dans l’urgence, extrême même peut-être, mais voilà, il reste encore plein de matchs, il faut garder cela dans un coin de la tête.»
Le gardien a ensuite sorti le lance flamme au moment d’évoquer l’investissement et l’impact physique, deux domaines où il estime ses coéquipiers très loin du niveau requis. «Il faut mettre de l’agressivité, de l’impact physique. Sur le deuxième but, mettre le pied parfois ça fait du bien. Ça envoie un message à l’adversaire. Il y a des choses à mettre en place. En 48h, c’est impossible de tout changer. On est des humains, on doit se remettre la tête à l’endroit. Le coach a insisté sur l’impact physique, mais aujourd’hui, il n’y avait pas assez d’impact physique pour espérer quoi que ce soit. Il va nous falloir du monde. Je ne sais pas si en restant comme ça, on peut faire quoi que ce soit. Je préfère mettre les pieds dans le plat.»
Avant de partir, l'ancien lyonnais s'est dit conscient de l'ampleur de la tâche pour s'en sortir : «On sait qu’on est une équipe malade, il ne faut pas tirer par l’ambulance. C’est pas un hasard, on a manqué d’intensité et d’impact. Les joueurs, on ne va pas leur tirer dessus, on va discuter avec la direction. Les jeunes, il faut les accompagner, avec des joueurs expérimentés. Il faudra renforcer cette équipe, avec de la maturité, qui puissent rassurer les joueurs autour d’eux.» Le déplacement contre Concarneau le 21 décembre en Coupe de France ressemble à un match qui vaudra plus qu'une simple qualification en 16èmes de finale de la compétition...
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