🎙 Annan : "Il faut qu'on marque l'histoire de l'ASSE" | OneFootball

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·4 September 2025

🎙 Annan : "Il faut qu'on marque l'histoire de l'ASSE"

Gambar artikel:🎙 Annan : "Il faut qu'on marque l'histoire de l'ASSE"

RencontrĂ© Ă  L'Etrat quelques jours avant le match contre Grenoble qu'il n'a pas pu disputer Ă  cause de sa blessure Ă  la cheville, Ebenezer Annan s'est longuement confiĂ© Ă  notre micro. Il semble ravi d'ĂȘtre arrivĂ© Ă  l'AS Saint-Étienne, club dont il veut marquer l'histoire.

Bonjour Ebenezer, tu es lĂ  depuis environ un mois Ă  Saint-Étienne, comme te sens-tu et comment sont les dĂ©buts pour toi ?Je me sens trĂšs bien. Être ici pour moi, c’est un peu comme ĂȘtre en Italie oĂč j’ai vĂ©cu. Je me sens trĂšs bien, les joueurs ici sont vraiment sympas, comme le coach, le staff et tout le monde ici au club. Ils sont disponibles pour discuter dĂšs que tu en as besoin.Augustine Boakye, lui aussi ghanĂ©en, est arrivĂ© un an avant toi Ă  l’ASSE. A-t-il facilitĂ© ton intĂ©gration ?Oui bien-sĂ»r, c’est beaucoup plus facile pour moi d’arriver dans un club oĂč un compatriote Ă©volue dĂ©jĂ . Si j’ai une question, j’ai simplement Ă  lui demander. Il comprend ma langue et parle anglais Ă©galement.Le connaissais-tu avant d’arriver et as-tu eu une discussion avec lui avant d’arriver ?Oui je le connaissais mais pas personnellement. Non, je n’ai pas eu de discussion avec lui avant d’arriver mais quand je suis arrivĂ© ici, j’ai parlĂ© avec lui et il m’a dit que ce club serait trĂšs bien pour moi. Il m’a donnĂ© quelques conseils. Il m’a Ă©galement dit qu’ici, tout le monde Ă©tait trĂšs sympa, trĂšs accueillant mais que cela dĂ©pendait aussi de comment je m’entrainais, de la maniĂšre dont je me battais pour le club et mes coĂ©quipiers. Il m’a dit que si je me battais, tout le monde m’aimerait. Je me suis alors dit que j’avais tout Ă  faire.


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"Quand j’ai foulĂ© la pelouse, je me suis dit ‘wahou’ (sic), cet endroit est vraiment diffĂ©rent !"

Connaissais-tu Saint-Étienne avant d’arriver et as-tu Ă©tĂ© surpris par le club, les supporters, le stade ?J’avais entendu le nom oui. J’ai Ă©tĂ© trĂšs surpris (sourire). Je n’avais jamais Ă©voluĂ© dans un stade plein comme ça (face Ă  Rodez, ndlr). Pourtant, on m’a dit qu’il n’était mĂȘme pas plein ce jour-lĂ  (sourire). J’étais vraiment surpris. Quand j’ai foulĂ© la pelouse, je me suis dit ‘wahou’ (sic), cet endroit est vraiment diffĂ©rent ! J’étais vraiment content de pouvoir Ă©voluer ici. C’est ce qui m’a donnĂ© la confiance de jouer, j’ai vu l’amour que les supporters nous transmettent, on doit le leur rendre.Ça a Ă©tĂ© difficile pour toi de rester calme dans ce genre d’ambiance, aprĂšs quelques minutes de jeu tu as notamment pris un carton jaune ?Oui, je voulais prouver aux supporters que j’étais lĂ  pour me battre pour le maillot, pour jouer, pour faire en sorte que tout aille bien pour nous. Je dois tout donner pour le club et ses supporters.Ce ne fut pas difficile d’arriver Ă  quelques jours de la reprise de la Ligue 2 ?Pour moi, je suis toujours dans une dĂ©marche de prouver que je suis capable de le faire. MĂȘme si c’est dur, je dois garder le courage pour jouer et faire le job. Tout est possible pour faire que tout aille bien.Que penses-tu de tes performances sur ce dĂ©but de saison ?Je pense que je n’ai pas fait les meilleures performances possibles mais que ce sera de mieux en mieux match aprĂšs match.Il y a malheureusement cette blessure Ă  Boulogne, comment gĂšres-tu cette pĂ©riode ?Je suis vraiment triste de m’ĂȘtre blessĂ©, c’est la premiĂšre fois que je me blesse au football. C’est une pĂ©riode un peu compliquĂ©e car je n’ai pu jouer que trois matchs avant de connaĂźtre cette blessure. C’est vraiment dur pour moi.Tu Ă©voquais ton passage en Italie. C’était un choix d’évoluer lĂ -bas ?Ce n’était pas un choix, c’est lĂ  oĂč j’ai grandi et l’endroit oĂč j’ai commencĂ© Ă  jouer au football.À quel Ăąge es-tu arrivĂ© en Italie ?Je suis arrivĂ© trĂšs jeune en Italie, je ne m’en rappelle pas. J’ai Ă©tĂ© Ă  l’école en Italie donc j’étais vraiment jeune. C’est ce qui a fait que ça a Ă©tĂ© un peu plus facile de jouer au foot lĂ -bas.

"J’ai ressenti le racisme plusieurs fois. Mon pĂšre me disait que c’était normal, que je devais m’habituer Ă  ça."

Quels souvenirs gardes-tu de la vie en Italie, la vie Ă©tait facile pour toi ?Je me souviens des balades dans le centre-ville et que j’étais toujours en train de dĂ©conner avec le staff Ă  Bologne. Quand j’étais jeune, ça a parfois Ă©tĂ© trĂšs difficile. J’ai ressenti le racisme plusieurs fois. Mon pĂšre me disait que c’était normal, que je devais m’habituer Ă  ça. Avec le temps, c’est allĂ© de mieux en mieux mais je continue de penser rĂ©guliĂšrement Ă  ça, Ă  la maniĂšre dont j’ai Ă©tĂ© traitĂ© mais je dois l’oublier et passer Ă  autre chose.Tu arrives ensuite en Serbie, comment ça se passe lĂ -bas ?En Serbie, dans ma premiĂšre Ă©quipe (Novi Pazar, ndlr), c’était diffĂ©rent, comme Ă  l’Étoile Rouge de Belgrade oĂč c’était encore diffĂ©rent. À Novi Pazar, les gens Ă©taient sympas, ils voulaient te parler tout le temps et ils Ă©taient tout le temps derriĂšre nous. MĂȘme quand ça n’allait pas sur le terrain. À l’Étoile Rouge, c’était diffĂ©rent. C’était parfois tendu Ă  l’entrainement quand les supporters venaient.L’ambiance au stade est-elle comparable entre l’Étoile Rouge et Saint-Étienne ?C’est diffĂ©rent, l’ambiance est diffĂ©rente ici comme je le disais. Je l’ai senti bien meilleure ici. À l’Étoile Rouge, tu peux ressentir ce genre d’ambiance uniquement pour les gros matchs ainsi que pour les matchs de Ligue des Champions. Pour les matchs normaux, tu ne ressens pas ça alors qu’ici tu ressens cette ambiance mĂȘme pour les matchs normaux. Je pense que si on se qualifiait pour l’Europe avec Saint-Étienne, ce serait encore une meilleure ambiance.Peut-ĂȘtre lors d’un derby contre Lyon la saison prochaine Ă©galement ?Oui, je sais qu’avec cette Ă©quipe, on va monter en Ligue 1 !As-tu jouer des derbies contre le Partizan en Serbie ?Oui j’en ai jouĂ© deux, c’était vraiment bien. J’en ai gagnĂ© un et j’ai fait un match nul.Tu es donc prĂȘt Ă  Ă©ventuellement affronter Lyon la saison prochaine en cas de montĂ©e ?Je suis toujours prĂȘt pour disputer des derbys !Quelles sont les diffĂ©rences les plus importantes entre les footballs que tu as connus ?En Italie, c’est un football plus agressif, mĂȘme en U19. Ils aiment jouer plus agressifs. Ce sont des matchs avec beaucoup de courses. En Serbie, c’est diffĂ©rent, on trouve un coĂ©quipier et on bouge derriĂšre. En France, il y a un peu des deux, un cĂŽtĂ© agressif avec des courses mais aussi du jeu. Ici c’est un football plus difficile je trouve. Si tu n’es pas prĂ©parĂ©, tu ne peux pas jouer.Connaissais-tu la Ligue 2 avant d’arriver ?Non je ne connaissais pas. J’ai jouĂ© en Serie C en Italie et j’ai trouvĂ© ça plus dur que la Serie A. Les matchs sont plus hachĂ©s, beaucoup plus dĂ©cousus, avec Ă©normĂ©ment de courses offensives et dĂ©fensives pendant 90 minutes. Ici, c’est diffĂ©rent. On veut jouer, on veut avoir de longues phases de possession.Ça a Ă©tĂ© un choix difficile pour toi de rejoindre une seconde division alors que tu Ă©voluais en premiĂšre division en Serbie ?Pour moi, ça n’a pas Ă©tĂ© un choix difficile car je voulais quitter l’Étoile Rouge de Belgrade donc dĂšs que j’ai eu l’information que Saint-Étienne me voulait, j’ai rĂ©pondu Ă  mes agents que je voulais y aller. Je voulais venir Ă  Saint-Étienne.Qu’est-ce que les dirigeants stĂ©phanois t’ont dit pour te convaincre de venir ?J’ai parlĂ© avec eux, ils m’ont tout expliquĂ© par rapport au club et j’ai compris que c’est un club qui allait m’aider Ă  m’amĂ©liorer et c’est pour ça que j’ai choisi de venir Ă  Saint-Étienne.  T’es-tu entretenu avec Eirik Horneland Ă©galement, notamment Ă  propos de sa philosophie de jeu ?Oui je me suis entretenu avec lui. C’est une philosophie de jeu qui me correspond. Dans toutes les Ă©quipes dans lesquelles j’ai Ă©voluĂ©, il y avait des diffĂ©rentes philosophies de jeu. Quand je suis arrivĂ©, j’ai parlĂ© avec le coach et je lui ai dit la façon dont j’aimais jouer. Je dois maintenant suivre la philosophie de jeu de l’équipe.

"J'aime beaucoup Roberto Carlos et quand j'ai commencé à jouer, on me disait que je ressemblais à Alphonso Davies"

As-tu des modĂšles Ă  ton poste ?J’aime beaucoup Roberto Carlos. Je regarde souvent des vidĂ©os de lui, il Ă©tait vraiment rapide, fort, avec une frappe exceptionnelle. Je m’entraĂźne pour devenir comme lui. Actuellement, j’aime beaucoup Alphonso Davies, je regarde beaucoup ses performances, sa maniĂšre de jouer, de courir. Quand j’ai commencĂ© Ă  jouer, beaucoup de gens m’ont dit que je jouais comme Alphonso Davies. Donc j’ai arrĂȘtĂ© de regarder Roberto Carlos pour regarder Alphonso Davies (sourire).Quel style de latĂ©ral es-tu ?C’est trĂšs difficile pour moi de rester en dĂ©fense. J’ai toujours envie de courir. J’aime davantage le travail offensif pour crĂ©er des occasions. DĂ©fendre, je n’aime pas vraiment ça mĂȘme si j’aime me battre tout le temps. Ce que j’apprĂ©cie vraiment, c’est de crĂ©er des occasions pour marquer des buts.Les statistiques sont importantes pour toi ?Oui c’est trĂšs important. Si tu es un dĂ©fenseur qui marque ou qui fait des passes dĂ©cisives, tu fais la diffĂ©rence. C’est ce qui attire Ă©galement les grandes Ă©quipes.As-tu des objectifs chiffrĂ©s lĂ -dessus cette saison ?Je garde toujours en tĂȘte de crĂ©er beaucoup d’occasions pour l’équipe. GĂ©nĂ©ralement, pour la premiĂšre partie de saison je me fixe comme objectif cinq ou six passes dĂ©cisives et peut-ĂȘtre marquer deux ou trois buts. Pour la saison complĂšte, j’aimerais faire une dizaine de passes dĂ©cisives et marquer quelque chose comme cinq buts (sourire).

"Si je pars un jour, je veux qu'on se souvienne de moi"

Quels sont tes objectifs cette saison ?Je veux monter en Ligue 1. Je veux faire partie de ce groupe et qu’on soit la meilleure Ă©quipe de Ligue 2. Il faut qu’on marque l’histoire. Je suis allĂ© au musĂ©e des Verts, j’ai vu que le club avait dĂ©jĂ  une grosse histoire. C’est vraiment incroyable mais je veux Ă©crire une nouvelle histoire ici ! Si je pars un jour, je veux qu'on se souvienne de moi, comme ce que j’ai vu dans le musĂ©e.Veux-tu t’inscrire dans la durĂ©e ici ?Oui je veux. J’ai eu des sentiments incroyables en arrivant ici donc je veux rester ici longtemps pour connaĂźtre le maximum de belles choses avec cette Ă©quipe. (
) Beaucoup de personnes me respectent dĂ©sormais parce que joue Ă  l’ASSE. Des personnes de mon entourage m’ont dit : « l’ASSE est vraiment un grand club ». On m’a dit que j’arrivais dans un trĂšs grand club avec une grande histoire. Je pense que ces gens me respectent parce que je joue ici.

"Un ami m'a dit que je devais aller Ă  l'ASSE. Je lui ai rĂ©pondu « Bro, tu n’avais pas Ă  me le dire, je le savais dĂ©jĂ  » (rires)"

Au Ghana, l’ASSE est-elle connue ?Oui au Ghana on connait Saint-Étienne. MĂȘme en Serbie. Quand j’étais en Serbie et que j’ai dit Ă  un ami Ă  moi que Saint-Étienne s’intĂ©ressait Ă  moi, il Ă©tait choquĂ© et m’a dit que c’était un bon choix pour moi et que je devais y aller. Je lui ai rĂ©pondu « Bro, tu n’avais pas Ă  me le dire, je le savais dĂ©jĂ  » (rires).Strahinja Stojkovic est arrivĂ© juste aprĂšs toi, tu as pu l’accueillir ?Je ne savais pas qu’il allait arriver, quand il a signĂ© j’étais dans ma chambre et quelqu’un a frappĂ© Ă  la porte, je suis allĂ© ouvrir et je l’ai vu (sourire). Je lui ai dit : « qu’est-ce que tu fais lĂ  ? » Il m’a dit qu’il nous rejoignait. J’étais trĂšs content parce que je me sens trĂšs Ă  l'aise avec lui vu que je le connaissais de l’Étoile Rouge.Parmi tes objectifs, en as-tu avec la sĂ©lection du Ghana ?Oui, je voulais vraiment jouer la CAN mais malheureusement on a Ă©tĂ© Ă©liminĂ© (par le NigĂ©ria, ndlr). Actuellement, on dispute les qualifications pour la prochaine Coupe du Monde, on veut vraiment se qualifier.C’est un rĂȘve de porter le maillot du Ghana ?Oui. Avant, je voulais jouer pour l’Italie mais mon pĂšre a fait le choix (sourire). Il m’a dit que j’étais du Ghana et que je devais jouer pour le Ghana (rires). Je suis vraiment content de jouer pour le Ghana.Tu parles de ton pĂšre, ta famille a pu venir Ă  Saint-Étienne ?Ma sƓur est venue avec moi et je pense que mon pĂšre viendra me voir jouer bientĂŽt. (
) Ma mĂšre est au Ghana et mon pĂšre est en Italie. Mes deux sƓurs vivent Ă  Londres et la plus jeune est avec ma mĂšre. Quand j’ai des break assez longs, j’essaye d’aller tous les voir. Je leur ai dĂ©jĂ  dit que cet endroit Ă©tait vraiment cool et qu’ils devraient tous venir ! (Sourire)

Quelle relation as-tu avec ton pĂšre ? L’as-tu au tĂ©lĂ©phone aprĂšs tes matchs ?AprĂšs mes matchs, on s’appelle, on parle du match. On analyse la premiĂšre mi-temps, la seconde mi-temps. Il me dit les erreurs que j’ai fait. Il a jouĂ© au foot Ă©galement donc il me donne des conseils. Il m’a notamment dit que ce carton jaune n’était pas bon. Je lui ai rĂ©pondu que je voulais prouver aux supporters que j’étais lĂ  pour jouer pour eux.Quels sont tes hobbies en dehors du football ?J’aime bien jouer au volley. J’aime les sports oĂč il faut courir et sauter. Je regarde du volley Ă  la tĂ©lĂ©, de base c’est le sport que j’aurais aimĂ© faire. NĂ©anmoins, je regarde un peu moins maintenant, j’ai vraiment envie de me concentrer sur ce que j’ai Ă  faire ici. J’aime Ă©galement sortir avec des amis mais pas en discothĂšque, davantage dans des restaurants.As-tu eu le temps de visiter la ville ?Non pas encore, j’ai pu visiter le musĂ©e des Verts. J’ai envie de la visiter et je vais y aller quand j’aurais du temps libre, avec un guide de l’équipe, peut-ĂȘtre AĂŻmen (Moueffek), je dois lui en parler, c’est un bon gars (sourire).

"Je n’ai jamais Ă©tĂ© reçu comme je l’ai Ă©tĂ© ici. Dans aucune Ă©quipe"

Quelle Ă©tait l’ambiance dans le groupe quand tu es arrivĂ© ?Elle Ă©tait vraiment bonne. Ils m’ont trĂšs bien accueilli, j’étais vraiment content. Je n’ai jamais Ă©tĂ© reçu comme je l’ai Ă©tĂ© ici. Dans aucune Ă©quipe. Je suis vraiment content d’avoir rejoint la bonne Ă©quipe.Avec quel chanson as-tu Ă©tĂ© bizutĂ© par l’équipe ?Je n’ai pas chantĂ©, mais j’ai dansĂ© pour le bizutage (rires). Ils ont mis de la musique et j’ai dansĂ© (sourire).Tu nous parlais de moments trĂšs durs en Italie. En France, comment cela se passe pour toi par rapport Ă  tes prĂ©cĂ©dentes expĂ©riences ?Je me sens mieux ici. Je me sens mieux accueilli mĂȘme si Ă  Bologne ça se passait plutĂŽt bien mais dans les autres villes c’était plus compliquĂ© et parfois trĂšs difficile pour moi.Pour finir, qu’est-ce que l’ont peut de souhaiter pour la suite ?Me souhaiter bonne chance et d’enlever rapidement ça (la botte qui tient sa cheville, ndlr), parce que je n’aime pas trop ça. De terminer le plus haut possible avec l’ASSE en Ligue 2 et une belle vie en dehors.

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