[Anniversaires] Plusieurs anciens Girondins fêtent leurs anniversaires ce 14 Janvier, comme Georges Grabowski, Jean-Paul Rostagni, Joss Marques… Bertus De Harder l’aurait également fêté | OneFootball

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de trois anciens passés par le club des Girondins de Bordeaux : Georges Grabowski, Jean-Paul Rostagni et Joss Marques. Georges fête ses 80 ans, Jean-Paul ses 77 ans et Joss ses 21 ans ce 14 Janvier. L’occasion de retracer leurs parcours au club, notamment grâce à Girondins Rétro. A noter que Grégory Ursule, Jacques Lavoignat et Walid El Assikri fêtent aussi leurs anniversaires. Enfin Bertus De Harder et Joseph Rodriguez auraient fêté leurs anniversaires. Joss Marques évolue actuellement avec la réserve de Lyon (N3), Grégory Ursule est team manager de Rodez (L2), Walid El Assikri évolue aux Bleuets Pau (R3).

Georges Grabowski

Joueur sérieux et fiable, Georges Grabowski était très polyvalent puisqu’il pouvait occuper avec le même bonheur le poste de défenseur central, d’arrière latéral droit ou de milieu de terrain défensif. Il se distinguait par sa présence physique, son habileté, sa technique fine, son sens du jeu et son élégance naturelle. Néanmoins, lorsqu’il évoluait comme latéral, il manquait de vitesse de démarrage.

Défenseur d’origine polonaise, Georges « Jerzy » Grabowski fut, avant d’être footballeur professionnel, mineur. Il débuta le football à l’âge de 12 ans dans le petit club de Sanvigne.  Il signa en 1963 à Nantes et devint professionnel deux ans plus tard. Avec les Canaris, révélation de la saison 1965-1966, il remporta un titre de champion de France et disputa une finale de Coupe de France (perdue contre Strasbourg).

En 1967, le président nantais M. Clairefeuille en eut marre que Grabowski et son acolyte Budzynski fassent les 400 coups ensemble qu’il expédia Jerzy vers Avignon et la D2.

Ce fut dans le Vaucluse que les dirigeants bordelais allèrent le recruter et l’échangèrent avec Jean-Louis Massé. Venu pour relancer sa carrière en D1, il resta trois saisons en Gironde au cours desquelles il fut très souvent titulaire (31 matches de D1 chaque saison). S’il ne regretta pas son passage à Bordeaux, il était néanmoins nostalgique de sa période nantaise : « Avec Arribas, j’avais découvert un coach, et à Bordeaux, rien. Je crois que, même en Promotion d’Honneur, on ne s’entraînait plus comme ça!« , se souvenait-il…

En 1972, il donna une nouvelle orientation à sa carrière en signant au Red Star, avant de rallier Cambrai puis Fontainebleau.

Venu de la mine

D’origine polonaise, Georges Grabowski naquit en Saône-et-Loire à la fin de la Seconde guerre mondiale. Il travailla très jeune à la mine de Perrecy-les-Forges, près de Montceau-les-Mines.

Ce ne fut qu’en 1963, à l’âge de 18 ans, qu’il devint stagiaire professionnel et abandonna son emploi à la mine. En effet il quitta son club amateur du CS Sanvignes pour rejoindre le FC Nantes qui venait de monter en Première division.

Jean-Paul Rostagni

Joueur très adroit, Jean-Paul Rostagni était un défenseur avec beaucoup de talent et très vif. Son caractère était celui d’un Méridional, bouillant et impulsif. Il disposait également d’une très bonne détente verticale.

Issu du club formateur renommé du Cavigal de Nice, Jean-Paul Rostagni débuta à l’AS Monaco.

Après 4 ans passés en Principauté au cours desquels il fit ses premiers pas en équipe de France, il rejoignit les Girondins en décembre 1969 avec un contrat de 5 ans à la clé. Titulaire d’emblée, il apporta toute sa qualité au collectif bordelais. Une 6ème place attendait les Girondins en fin de saison.

Lors de la seule saison complète qu’il disputa avec Bordeaux, il contribua à obtenir une belle 5ème place, en cumulant 40 matches toutes compétitions confondues.

Parallèlement à sa carrière en club, il continua à fréquenter la sélection nationale puisqu’il honora 9 sélections durant son séjour bordelais. Mais en juin 1971, il s’engagea avec le Paris SG. De retour sur la Côte d’Azur, à l’OGC Nice, il dut se résoudre à prendre une retraite sportive prématurée, à 27 ans, à cause d’une grave blessure au genou.

Joss Marques

Né le 14 janvier 2004 à Lausanne en Suisse, Joss Marques dévoile déjà ses qualités lors de ses cinq années au sport-études du SB Sport de Gland. Il joue sous les couleurs du Lausanne-Sport avant de rejoindre le centre de formation bordelais en 2020.

Alors âgé de 16 ans, le jeune milieu de terrain évolue d’abord avec les U17 du Club au Scapulaire. Il s’améliore et progresse avec les U19 puis l’équipe réserve des Marine et Blanc. Sur le plan international, il compte plusieurs capes avec les équipes de jeunes suisses, dès U15 au U19.

Pouvant être aligné au poste de sentinelle devant la défense ou en milieu relayeur, Joss Marques est joueur polyvalent et endurant. Il a quitté le club après la rétrogradation en N2.

Jacques Lavoignat

Formé au club, Jacques Lavoignat appartenait à l’effectif professionnel des Girondins de Bordeaux au tout début des années 80. Même s’il profita de l’absence de joueurs cadres pour intégrer les entraînements conduits par Aimé Jacquet, il ne quitta jamais l’équipe réserve le week-end, dont il porta fréquemment le brassard de capitaine.

En 1981, il alla tenter sa chance en Deuxième division, au Gazélec Ajaccio, où il accomplit une saison correcte.

Bertus De Harder

Ailier gauche qui affectionnait de rentrer dans l’axe pour conclure, Bertus De Harder était un buteur hors pair. Instinctif, il était déroutant grâce à ses accélérations et ses dribbles. Même s’il ne possédait pas la puissance de frappe de son coéquipier Kargu, il avait le sens du but ce qui fit de lui un des plus grands joueurs ayant porté le maillot au Scapulaire.

Formé aux Pays-Bas dans un club de La Haye, Bertus De Harder connut la sélection néerlandaise dès l’âge de 18 ans et participa à la Coupe du Monde de 1938. Suspendu durant deux ans et demi par son club pour des raisons obscures, il ne joua pas entre 1944 et 1947.

Il fut repéré le 24 avril 1949 par Jean Pujolle, président des Girondins, lors d’un match entre la sélection B de la France et celle des Pays-Bas, au Parc Lescure. Laveur de carreaux à La Haye, le Néerlandais signa aux Girondins dans la foulée.

Et ce fut tout de suite un coup de maître. Bordeaux remporta son premier titre de champion de France en 1950 et De Harder eut un rôle prépondérant en marquant 21 buts en 29 matches. L’attaque Kargu, Libar, De Harder, bien servie par Gallice totalisa 88 buts sur la saison. Cette même saison, les Girondins atteignirent la finale de la Coupe Latine, ancêtre de la Coupe des Champions, mais perdirent face à Benfica, sûrement du fait de l’absence de De Harder, blessé.

Mais fin 1950, sa femme tomba gravement malade. Elle retourna avec leurs enfants aux Pays-Bas, laissant Bertus seul à Bordeaux. Obligé de faire des allers-retours à La Haye, il poursuivit néanmoins à enchaîner les performances. Perdant une finale de Coupe de France en 1952 quelques jours seulement après le décès de son épouse, il décrocha le titre de meilleur joueur de la saison 1952-1953 décerné par le quotidien L’Equipe. Il termina également meilleur buteur du championnat en 1954.

Surnommé « le divin chauve », il retourna un an et demi dans son pays jouer dans la nouvelle ligue professionnelle. Il porta à nouveau le maillot de la sélection.

Après cette parenthèse, il revint en Gironde en 1955, sous la pression de ses enfants. Mais à 35 ans et toujours affecté par le décès de sa femme, il n’était plus que l’ombre de lui-même et ne put empêcher la relégation du club en 1956. Il resta jouer une dernière saison en D2 avant de rejoindre Angoulême.

Nommé Citoyen d’honneur de la ville de Bordeaux en 1950, l’histoire de De Harder est étroitement liée à celle la capitale aquitaine. Il décéda à l’âge de 62 ans d’une crise cardiaque, quelques semaines après une opération du genou. Il souffrait de cette articulation depuis des années et reportait cette opération de peur de ne plus pouvoir pratiquer un sport qu’il aimait passionnément, le football…

Quand De Harder croisa Papin…

Après sa carrière de joueur achevée du côté d’Angoulême en 1959, Bertus De Harder s’essaya comme entraîneur de clubs amateurs. Il prit dans un premier temps les destinées d’un petit club lorrain de l’US Jarny (59-62). Au sein de cette équipe, il lui arrivait encore de fouler les pelouses à plus de 40 ans, et d’être associé à son fils Jean.

Il partit en 1962 entraîner le FC Mulhouse, club jouant en CFA. Décidément amoureux du football, il continuait à jouer et à marquer malgré son âge avancé. Son fils Jean était également de l’aventure, une aventure qui s’acheva en 1964.

Nous retrouvons sa trace à la fin des années 70 à Jeumont. Il était devenu gardien du stade de cette petite commune du Nord. Là, il assista aux premiers pas d’un footballeur qui ferait parler de lui des années plus tard : Jean-Pierre Papin.

En 1982, il mourut d’une crise cardiaque, à l’âge de 62 ans.

Joseph Rodriguez

Ailier gauche venu d’Algérie, Joseph Rodriguez ne joua pas beaucoup sous le maillot des Girondins de Bordeaux.

Il partit au cours de sa seconde saison avec Bordeaux, en direction de Béziers.