ASSE : harcèlement, outrages sexiste, Romeyer visé par des accusations graves ! | OneFootball

Roland Romeyer, l'ancien président de l'ASSE, est visé par une enquête pour harcèlement et outrages sexistes.

Pendant 20 ans, Roland Romeyer a dirigé l'ASSE avec des hauts, une victoire en Coupe de la Ligue et des qualifications en Ligue Europa, mais aussi des bas une relégation en Ligue 2. Le dirigeant à la gouaille bien connue, homme du territoire devenu figure incontournable des Verts, a marqué l’institution par son énergie, mais aussi par ses méthodes.

Et aujourd’hui, c’est une tout autre image qui surgit. Une image qui risque de ternir profondément l’héritage laissé par l’ancien patron des Verts. Selon les informations du journal Le Progrès confirmées par le parquet de Saint-Étienne, deux plaintes avec constitution de partie civile ont été déposées contre Roland Romeyer.

Une journaliste obligée de le recadrer

Elles visent des faits de harcèlement et outrages sexistes, aggravés par le lien hiérarchique ou la minorité. L’enquête, confiée aux services de police fin juin 2025, ne fait que commencer. Des témoignages anonymes ont également été recueillis. Ces révélations interviennent dans le prolongement d’un audit interne commandé par le club lui-même, avant la vente aux Canadiens de Kilmer Sports.

Toutes les employées avaient alors été entendues sur d’éventuels comportements inappropriés de l’ex-propriétaire. Plusieurs salariées ont confirmé à nos confrères avoir été sollicitées dans ce cadre. Un ancien collaborateur évoque même un épisode gênant lors de l’inauguration du musée des Verts, où Romeyer aurait tenu des « paroles particulièrement déplacées » envers des salariées d’un prestataire. Une journaliste télé, de son côté, lui aurait déjà reproché un geste inapproprié en public.

"Je tombe des nues"

Contacté, le principal intéressé se dit abasourdi : « Je suis très surpris d’apprendre que je fais l’objet de deux plaintes. Personne ne m’a prévenu et surtout personne ne m’a interrogé. Je tombe des nues », assure-t-il au Progrès. De son côté, l’ASSE, aujourd’hui leader de Ligue 2, adopte une ligne claire : « L’AS Saint-Étienne condamne toute forme de violence et de comportement inapproprié, tant sur le terrain qu’en dehors. Comme dans toute procédure judiciaire, le club laisse la justice suivre son cours et coopère pleinement avec le ministère public. Nous ne ferons aucun autre commentaire. »

Une affaire qui a tout d'un dossier explosif dans la Loire où l'ancien président est un homme connu de tous même depuis son départ de la tête de l'ASSE.

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