Benatia le voulait depuis un an, l'OM savoure un énorme coup | OneFootball

Parmi les nombreuses satisfactions de ce début de saison à l’Olympique de Marseille, il y a une recrue tardive qui a enfin pour montrer l’étendue de son talent cette semaine en Ligue des Champions face à l’Ajax. Une adaptation express à l’environnement marseillais qui ravit Benatia et l’ensemble de la direction du club.

Il n’aura pas fallu longtemps pour que le Vélodrome l’adopte. Face à l’Ajax Amsterdam en Ligue des Champions, Arthur Vermeeren a été titularisé pour la première fois par Roberto De Zerbi. Le technicien italien ayant dû composer avec plusieurs forfaits de dernière minute a fait confiance au milieu belge de 20 ans. En un peu plus d’une heure, il a contribué à trois des quatre buts de l’OM. Son influence ne s’est pas seulement arrêtée à cela. Roi du pressing, Vermeeren a récupéré six ballons, personne n’ayant fait mieux dans la soirée. Pour une première sous le maillot marseillais en dans la compétition reine en club, l’histoire est déjà belle.

Un intérêt de l’OM qui ne date pas d’hier

Pour Medhi Benatia, il s’agit d’un pari parfaitement assumé : «Arthur est un super joueur qui joue déjà comme un ancien, on l’avait manqué il y a un an. S’il fait ce genre de prestation et que le projet lui plaît, c’est quelqu’un qu’on va être amené à voir ici quelques années.» Le pari est beau car, très vite, Vermeeren a compris ce que voulait De Zerbi : verticalité, pressing haut, intelligence dans les espaces. Une alchimie presque naturelle. «On pourrait penser que l’effervescence de l’OM ne colle pas à sa personnalité, mais il n’est pas du tout un panic buy puisque son profil colle parfaitement à ce que veut De Zerbi, analyse Jean Butez, gardien de Côme et ancien coéquipier du belge. Arthur a les capacités physiques pour ce style de jeu, les actions de mardi le prouvent. Il sait presser haut, se projeter rapidement et finir les actions, avec un temps d’avance sur l’adversaire dans la compréhension du jeu.» Dans son entourage, on insiste aussi sur son travail invisible : un préparateur personnel, un suivi physique et mental qui lui ont permis de se renforcer sans perdre son intelligence de jeu. Résultat : un joueur désormais plus complet, capable d’allier justesse technique et puissance dans les duels.

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Vermeeren, un destin qui a basculé

Rien ne laissait présager une telle trajectoire lorsqu’il faisait ses premiers pas professionnels en Belgique. Il découvre l’élite à seulement 17 ans avec le Royal en 2022. Puis, quelques semaines plus tard, l’Atlético de Madrid débourse une vingtaine de millions d’euros pour l’attirer, mais l’aventure espagnole ne se passe pas comme prévu. Diego Simeone lui reproche de ne pas assez s’impliquer et le laisse de côté. Un départ est alors inéluctable pour Vermeeren. La suite se joue en Allemagne. À Leipzig, il retrouve du rythme, accumule 39 apparitions mais reste tributaire d’un management instable au sein du club. Le projet change, d’autres profils sont privilégiés, et le jeune Belge doit une nouvelle fois se chercher un point de chute. Finalement, ces galères l’auront conduit vers De Zerbi et l’OM qui peuvent se satisfaire d’avoir réussi ce magnifique coup.

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