Benoît Trémoulinas : “L’avantage que j’ai eu dans cette période avec Laurent Blanc et Jean-Louis Gasset c’est qu’ils ont été très à l’écoute de mon corps” | OneFootball

“Quand est-ce que j’ai eu les premiers soucis ? Je me souviens qu’en 2009, je crois que c’était en plein milieu de la saison, peut-être Janvier ou Février, à l’entraînement je sens un ‘clac’ et je ne pouvais plus marcher. On voit qu’il y a quand même une fissure au ménisque. L’avantage que j’ai eu dans cette période avec Laurent Blanc et Jean-Louis Gasset c’est qu’ils ont été très à l’écoute de mon corps. Au lieu de faire cinq entraînements par semaine, je n’en faisais peut-être que deux ou trois. J’arrive à faire la saison, avec des petites douleurs quand même, mais pas plus que ça. On est Champions. Je me souviens qu’à la fin de la saison Laurent Blanc m’a dit ‘Est ce que tu as envie de te faire opérer ?’ Le docteur me l’avait déconseillé et du coup je n’ai pas voulu qu’on m’opère. A partir de là, cette blessure je l’ai traîné, traîné, traîné…”

“(A la fin d’un match de padel) Zéro douleur ? Aucune douleur, et pourtant il y a quand même eu quelques échanges, quelques appuis un peu costauds. Si j’aurais pu imaginer ma vie sans la possibilité de m’amuser ? Ce serait dur. Je pense que psychologiquement ce serait vraiment dur parce qu’on a fait du sport toute notre vie. Des fois il y a des gens qui peuvent aussi être écoeurés ou qui veulent tout couper, mais malgré tout, un jour ou l’autre on y retourne parce que c’est en nous. Si tu ne peux plus jouer, tu ne peux plus partager ces moments-là avec tes amis. T’es chez toi et tu ne peux pas jouer avec tes enfants… ça doit vraiment être très compliqué et difficile psychologiquement.”

Lihat jejak penerbit