Beye a failli prendre la porte, le boss de Rennes confirme | OneFootball

Habib Beye et Rennes vont mieux depuis quelques semaines, mais le coach du club breton est passé tout près de la fin. C'est son président lui-même qui le confirme.

Alors que Rennes affronte le PSG ce samedi, le président rennais Arnaud Pouille confirme que Habib Beye a frôlé le licenciement il y a quelques semaines. « Les circonstances nous ont amenés à une réflexion », explique Pouille dans L’Équipe, évoquant la période où le club peinait à gagner entre la 5ᵉ et la 10ᵉ journée.

Le président rennais livre ensuite plus de détails. « C’est sûr que, le soir de Nice, une question se pose, jusqu’au lundi en milieu d’après-midi. » Tout le club s’est interrogé : « Est-ce qu’on continue avec le coach ? » mais « il ne faut pas essayer de voir les problèmes là où il n’y en a pas. »

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Le gros message de confiance de Pouille pour Beye

Malgré la menace, la direction a choisi de soutenir Beye après le match nul contre Toulouse. « Le résultat était décevant, mais on avait montré de nouvelles choses. Quand je suis descendu dans le vestiaire… je lui ai dit qu’on allait battre Strasbourg. À ce moment-là, je pense, il ne se pose plus de questions sur sa situation. » Pouille souligne également le rôle des joueurs dans le retournement de situation. « On est quand même l’équipe qui a le moins perdu depuis le début de la saison avec le PSG et je pense qu’on a switché, en espérant cultiver le succès. »

Le président est revenu ensuite sur les difficultés initiales. « Le derby à Nantes laisse beaucoup de ressentis… il fallait ajuster », et sur la nécessité de clarifier les relations internes. « Il a fallu cette discussion-là, nécessaire, au lendemain de Nice… de pouvoir bosser en meilleure intelligence, de manière plus transparente. »

Aujourd’hui, Rennes enchaîne les succès et occupe la 5ᵉ place. « Le travail paie et la dynamique est positive. » Pouille se montre confiant pour l’avenir et l’Europe, et la capacité de son coach à atteindre cet objectif. « Beye peut l’être, oui, de par son bagage, sa capacité d’adaptation, sa sensibilité à la transversalité dans un club. » Un vrai message de confiance.

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