Bousculé, le Real Madrid calmé par un penalty d'Al-Hilal à la pause ! | OneFootball

À la mi-temps de cette première rencontre de Coupe du monde des clubs 2025, le Real Madrid est tenu en échec 1-1 par Al-Hilal au Hard Rock Stadium de Miami.

Sous une chaleur écrasante (31°), la formation de Xabi Alonso – qui dirige son tout premier match officiel à la tête du Real – a connu une première période mouvementée. Privés de Mbappé, c’est le jeune Gonzalo García, 21 ans, qui a saisi sa chance à la pointe de l’attaque. Bien servi dans la surface par Rodrygo, il a ouvert le score à la 35e minute avec une frappe légèrement dévissée mais suffisamment surprenante pour lober Bounou. 1-0 contre le cours du jeu, tant Al-Hilal avait jusque-là dominé les débats.

En effet, les Saoudiens, portés par leur qualité technique et une possession maîtrisée, avaient mis le Real en grande difficulté dès les premières minutes. Marcos Leonardo s’est vu refuser un but pour un hors-jeu très limite (20e), tandis que Milinkovic-Savic, Cancelo et Malcom multipliaient les incursions dangereuses dans la surface madrilène. Il a fallu un retour salvateur de Tchouaméni et plusieurs parades de Courtois pour retarder l’échéance.

Ruben Neves a remis les pendules à l'heure

Malmené dans l’organisation, le Real ne s’en est remis qu’à quelques éclairs individuels de Rodrygo ou Vinicius – ce dernier écopant d’un carton jaune pour simulation. Le milieu madrilène, jeune (moyenne d’âge de 24 ans), n’a jamais vraiment trouvé le rythme face à la densité d’Al-Hilal.

Et c’est logiquement que les Saoudiens ont été récompensés : à la 40e, Asencio accroche Marcos Leonardo dans la surface. Penalty incontestable, que Ruben Neves transforme d’un tir puissant à droite, prenant Courtois à contre-pied (41e). 1-1, le Real est calmé ! Et aurait pu être douché sur une frappe saoudienne qui a frôlé le cadre de Courtois dans les arrêts de jeu (45+3e).

Alonso a profité du cooling break et des interruptions pour ajuster son plan, mais les débuts sont fébriles. Si Gonzalo a brièvement redonné espoir, la maîtrise est clairement à mettre au crédit d’Al-Hilal. Le Real va devoir montrer un autre visage en seconde période s’il veut éviter une grosse déconvenue pour ses débuts dans ce Mondial des clubs.

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