Casse-tête tactique pour l’Italie à cause d’un cadre absent, Gattuso vers une nouvelle formule ? | OneFootball

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Comme le raconte la Gazzetta dello Sport, l’absence de Matteo Politano bouleverse les plans de Gennaro Gattuso, contraint de repenser l’équilibre tactique de la Nazionale. L’ailier du Napoli, essentiel dans le dispositif hybride entre attaque et défense, incarnait la pièce maîtresse du système 4-1-3-2 expérimenté lors des derniers matchs. Joueur rare dans son rôle de « tornante » — capable d’assurer à la fois la largeur offensive et le repli défensif —, Politano rappelait le modèle de Callejón sous Sarri ou encore celui que Saelemaekers s’efforce aujourd’hui d’imiter.

Sa blessure oblige Gattuso à trouver rapidement une nouvelle formule avant les deux rencontres décisives face à l’Estonie (le 11 octobre à Tallinn) et à Israël (le 14 à Udine). L’objectif est clair : engranger six points pour assurer au moins une place en barrages, même si la sélection espère encore un faux pas d’Israël contre la Norvège.

Le sélectionneur a choisi de retarder le rassemblement à Coverciano afin de ménager ses joueurs, fatigués par l’enchaînement championnat–Ligue des champions. Le turnover sera inévitable, notamment pour le second match, jugé le plus important. L’Estonie paraît plus abordable, mais l’Italie garde en mémoire la première mi-temps compliquée du match aller.

L’hypothèse d’un passage au 3-5-2, renforcée par la convocation de Spinazzola après le forfait de Politano, ne séduit guère Gattuso, qui préfère une défense à quatre modulable selon les phases de jeu. Le technicien reste fidèle à sa logique : débuter à quatre derrière, puis transformer la structure en une ligne de trois en phase de relance, avec Dimarco projeté vers l’avant.

Plusieurs options s’offrent désormais à lui : Cambiaso, profil tactiquement proche de Politano ; une solution plus musclée avec Cristante pour solidifier l’entrejeu ; ou un choix plus offensif, en testant Raspadori ou Cambiaghi sur le flanc droit. La première option semble la plus prudente pour Tallinn, tandis que la seconde, plus audacieuse, pourrait servir à surprendre Israël lors du match décisif.

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