Cataclysme au Portugal : José Mourinho signe au Benfica et c’est déjà un problème | OneFootball

Quelques heures après l’annonce du départ de Bruno Lage, la direction du Benfica vient d’officialiser le retour de José Mourinho au Portugal.

C’est un événement au Portugal. Plus de vingt ans après son départ pour les meilleurs championnats européens, le Special One José Mourinho fait son grand retour sur ses terres natales. Entré dans l’histoire du football portugais sous les couleurs bleues et blanches du FC Porto, c’est désormais sous celles du Benfica que le Mou’ va pouvoir exercer, alors qu’il a été choisi pour succéder à Bruno Lage.

Un contexte très particulier

Ce retour aux sources pour le natif de Setubal, à quelques kilomètres de Lisbonne, intervient à un moment très particulier de l’histoire récente du Benfica. Pour cause, le club organisera en octobre prochain les élections pour sa présidence. Un contexte qui, selon certains socios, aurait pu imposer la mise en place d’un entraîneur intérimaire, afin de permettre à une éventuelle nouvelle direction de choisir son nouvel homme fort.

Mais il n’en est rien. Candidat à sa réélection, le président Rui Costa a misé sur l’un des entraineurs les plus mythiques de l’histoire du Portugal pour en faire la tête d’affiche de son projet sportif. Par conséquent, à travers ce contrat signé par José Mourinho ce jeudi, le club s’est engagé auprès du Special One pour une durée de deux saisons.

Un contrat « éthique » selon Mourinho

Interrogé ce jeudi en conférence de presse, le principal intéressé n’a pas manqué de répondre aux diverses questions concernant les termes de ce contrat. « Ce n’est pas moi qui ai fait le contrat, c’est la direction, en compagnie de mes représentants. Moi, j’ai juste mis ma signature », a lâché le Mou’ avant d’ajouter. « Évidemment, j’ai signé parce que les conditions étaient cohérentes avec mes attentes, mais je vous assure qu’il y a des aspects éthiques. J’ai beaucoup de respect pour les élections et pour les socios qui vont venir voter. Le contrat a été fait de façon éthique, avec des choses assez inhabituelles expliquées par ce contexte. Ça me convient, parce que je veux travailler au Benfica, mais surtout travailler avec des gens qui croient en moi, et qui veulent qu’on soit sur le même bateau. »

Pour l’heure, les termes précis du contrat, et notamment les éventuelles clauses liées à un potentiel changement de président au cours des prochains mois n’ont pas été publiées. Reste à savoir également les conséquences de ce retour au Portugal du Special One, sur le résultats de ces élections si discutées.