C'est chaud entre Labrune et Diallo, grosses tensions entre FFF et LFP | OneFootball

Les relations entre les deux hommes commencent à se crisper, ayant comme débat central le futur proche du football tricolore.

Cette saison 2024-2025 marque une rupture, une fracture, celle des institutions du football français. Entre la LFP et son deal foireux avec DAZN, l’épisode des droits TV, l’oubli des catégories amateurs ou encore les sorties lunaires de présidents de club, Vincent Labrune a du pain sur la planche. En tout cas, pour le moment, puisque ce qui ne devrait pas être son rival s’apparente finalement à en être un : Philippe Diallo.

Selon des informations relayées par nos confrères de L’Équipe, rien ne va plus entre les deux hommes, mettant en avant différents conflits d’intérêts et responsabilités.

Un clash LFP-FFF

Les choses seraient bien plus complexes et profondes qu’on ne le pense. L’actuel président de la Fédération française de foot semble avoir pris le pas sur ce que les autres dirigeants pouvaient lui reprocher auparavant, tels que des décisions prises trop lentement ou plusieurs réflexes d’administration assez ennuyeux. Désormais, Diallo s’occupe des dossiers, du domaine professionnel comme amateur, comme il l’explique : « Je ne suis pas le président du football amateur, mais de tout le football français. Mon engagement doit être auprès de la société française dans son ensemble ».

Côté Vincent Labrune, ça coince. L’homme se trouve dans une situation assez risquée pour son poste car la LFP est sur le point de disparaître, au profit d’un pouvoir complètement détenu par la FFF. Longtemps, la Ligue a eu une belle image contrairement à la Fédération, mais les choses s’inversent, notamment en raison des droits TV et des différentes affaires très critiquées liant argent, clubs et business.

Les plus grands reconnaissent cette nouvelle position de Philippe Diallo, comme Jean-Michel Aulas, ancien dirigeant de l’OL. « On est en train de traverser une tempête qui mérite des décisions rapides. Il joue parfaitement son rôle », explique le vice-président de la FFF. La dernière absence de Labrune à l’assemblée fédérale pour des raisons annoncées d’obsèques familiales avait fait réagir Philippe Diallo : « Je pense que tout le football doit se réunir. J'aurais donc apprécié qu'il puisse être présent ».

Un président de Ligue sur la sellette doit donc faire face à un homologue en prise totale de puissance. Les prochaines semaines seront très intéressantes à suivre dans ce dossier de révolution de gouvernance du football français.

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