Chelsea stoppe Benfica et relance la malédiction | OneFootball

Selon CNN Portugal, l’aventure de Benfica au Mondial des Clubs s’est achevée par une défaite 1-0 contre Chelsea samedi soir à Charlotte. Dans un Bank of America Stadium où les Lisboètes avaient éliminé le Bayern Munich au tour précédent, les hommes de Bruno Lage n’ont pas réussi à retrouver la même efficacité face à un Chelsea méthodique et discipiné.

Pour ce huitième de finale, Lage devait composer sans plusieurs titulaires : Belotti et Carreras étaient suspendus, tandis que Manu Silva, Alexander Bah et Tomás Araújo manquaient à l’appel pour des raisons non précisées. Renato Sanches, tout juste remis d’une blessure, est resté sur le banc, l’entraîneur ayant déclaré ne vouloir « mettre personne en danger ». Orkun Kökçü et Florentino Luís ont été titularisés au milieu, accompagnant Leandro Barreiro dans un schéma prudent.

En face, Chelsea présentait un onze compétitif avec Enzo Fernández, de retour face à son ancien club, ainsi que Pedro Neto et Cole Palmer, tous sous la houlette de Vincenzo Maresca. Malgré les absences de Mudryk et Fofana côté anglais, les Blues affichaient une profondeur d’effectif appréciable.

Dès l’entame, Chelsea prenait l’initiative, affichant 58 % de possession sur l’ensemble du match et menant le jeu sans se précipiter. Si Benfica opposait un bloc compact, les occasions restaient rares de part et d’autre. Trubin, vigilant dans les buts lisboètes, s’est illustré à plusieurs reprises, tandis que la charnière António Silva-Otamendi contenait les assauts londoniens. Benfica, peu inspiré offensivement, n’a cadré qu’un seul tir sur l’ensemble de la rencontre, sans obtenir le moindre corner—aussi révélateur qu’inquiétant quant à leur animation offensive.

Le tournant s’est produit à la 64e minute : sur un ballon mal dégagé, Reece James a profité d’un instant de flottement dans la surface pour battre Trubin d’un tir précis, offrant à Chelsea un avantage mérité. Malgré quelques fulgurances d’Ángel Di María, bien muselé cette fois, Benfica n’a jamais semblé en mesure de revenir. Les statistiques sont éloquentes : seulement trois tirs tentés, de nombreux duels perdus, et une incapacité à peser réellement dans les trente derniers mètres.

Côté individuel, António Silva a brillé défensivement (deux tacles décisifs, quatre interceptions), avec Otamendi toujours aussi précieux dans l’anticipation. Barreiro a aussi fourni un travail de l’ombre appréciable, mais l’absence de solutions offensives s’est cruellement faite sentir.

Ce revers maintient la malédiction pour Benfica, désormais à quatre défaites en autant de confrontations officielles face à Chelsea. Ce départ prématuré du Mondial des Clubs est d’autant plus frustrant que le club semblait avoir retrouvé du souffle sur la scène internationale. Pour Lage, l’heure est désormais à la réflexion : « Il y a des choses qui doivent changer, certaines de façon radicale », a-t-il reconnu après coup.

Chelsea, quant à lui, poursuit sa route et retrouvera Palmeiras en quarts. Benfica, de son côté, termine la compétition avec des certitudes défensives, mais aussi une réalité offensive à corriger pour espérer franchir un cap européen.

Sources : CNN Portugal.

Photo by Buda Mendes/Getty Images