"Comme l’international français qui est à Manchester City là"… Cherki piqué par un ex de Bordeaux pour avoir choisi les Bleus | OneFootball

La question du choix de la sélection à défendre lorsque l’on est binational voire plus est courante et suscite autant de débats que les choix classiques d’hommes pour les sélectionneurs nationaux. Le dernier cas en date concerne Rayan Cherki qui a choisi la France au lieu de partir avec les Fennecs. Un ancien international marocain a jugé durement ce choix lors d’un passage dans un podcast.

Rayan Cherki longtemps perçu comme un grand espoir à l’Olympique Lyonnais, a finalement connu un transfert XXL vers Manchester City cet été. Ses débuts sous Pep Guardiola sont plus que prometteurs. Parallèlement, Cherki a été appelé pour la première fois en équipe de France par Didier Deschamps. En quelques mois seulement, il a déjà porté le maillot bleu à quatre reprises, ce qui lui donne de grandes chances de figurer dans la liste des 23 (ou 26) en vue de la prochaine Coupe du Monde.

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Cherki a attendu les Bleus, Chamakh le fracasse

Son choix d’intégrer les Bleus a été plutôt naturel pour de nombreux supporters des Français, mais il n’a pas manqué de susciter des réactions mitigées au sein de la communauté algérienne. En effet, d’origine algérienne par sa mère, Cherki était également éligible pour jouer avec les Fennecs. Selon certaines rumeurs, la fédération algérienne l’a même sérieusement approché. Pourtant, le joueur n’a jamais manifesté l’envie de défendre les couleurs de l’Algérie, préférant garder son avenir international en suspens durant plusieurs mois en attendant un appel de Deschamps. Cette attitude a provoqué l’agacement de certains, comme l’ancien international marocain Marouane Chamakh.

Dans le podcast Kampo animé par Smail Bouabdellah, Chamakh a exprimé son opinion sans détour : «Les binationaux ? Il faut être franc, ne pas jouer avec deux nations, deux peuples [...] Yacine Adli a été très cash, contrairement à d’autres joueurs, comme l’international français qui est à Manchester City là (Cherki en l’occurrence), ou à d’autres qui laissent planer le doute. Il (Adli) s’est peut-être fait lyncher mais il a été clair et net. J’ai apprécié car il n’a pas joué de double jeu, peut-être qu’il reviendra sur sa décision, mais dès le départ, il n’a pas fait attendre». Rayan Cherki sera-t-il questionné là-dessus au mois de mars avant d’affronter le Brésil aux Etats-Unis ? Affaire à suivre…

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