Coquelin – « J’avais faim de retrouver un groupe » | OneFootball

Arrivé au FC Nantes fin janvier, Francis Coquelin n’a pas encore pu enchaîner les minutes comme il le souhaiterait. Des pépins musculaires l’empêchent pour l’instant de retrouver le rythme. « Ce ne sont pas des blessures graves, mais quand on n’a pas joué depuis longtemps, il faut être intelligent. Il ne faut pas forcer, au risque de se blesser pour de bon. J’ai de l’expérience, je connais mon corps. » Malgré cela, le joueur de 32 ans reste impliqué au quotidien. « Même sans jouer, je veux être utile. C’est dans ma nature d’encourager, de transmettre, de parler aux plus jeunes. »

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Un choix de cœur et de défi

L’ancien d’Arsenal et de Villarreal l’assure : il n’a jamais hésité à signer à Nantes. « Non, je n’ai jamais douté. J’avais faim de retrouver un groupe. Le coach m’a parlé franchement, il m’a transmis sa vision. Il y a ici une équipe compétitive, des joueurs de qualité. » Un retour en France aussi motivé par la proximité de sa famille. « Revenir en Ligue 1, dans un championnat que je n’ai pas beaucoup connu, c’était une opportunité. Et puis je voulais me challenger. Je savais que la situation n’était pas simple ici, mais j’aime ça. »

Une mission : remobiliser

Conscient du contexte sportif tendu, Coquelin veut tirer le groupe vers le haut. « On a besoin de points, il faut le dire clairement. Mais on a montré de belles choses. Le match contre Lens en est la preuve. » Il se souvient du naufrage à Monaco comme d’un tournant : « Quand tu prends une claque pareille, tu réagis. Après ce match, on s’est parlé entre nous. On s’est dit que ce n’était plus possible. Il fallait montrer autre chose. »

Face à Marseille, malgré la défaite, il a vu des motifs d’espoir : « Il y avait de la frustration, parce qu’on a montré un bon visage. Si on marque en premier, le match peut tourner différemment. Ce sont des détails, mais ces détails-là, il faut les corriger. »

Le mental, priorité du moment

Pour Francis Coquelin, le mental est autant une arme que la technique. « Quand on est dans ce genre de situation, il faut faire plus. Chaque jour. Le travail, c’est ce qui nous sortira de là. » Il sait que la série de nuls et de courtes défaites peut basculer. « Parfois, ça ne se joue à rien. À nous d’avoir ce supplément d’âme pour faire pencher les matchs en notre faveur. »

Avec les supporters, main dans la main

Très attaché à l’ambiance de la Beaujoire, le joueur passé par la Premier League veut aussi embarquer le public. « Nos supporters sont exigeants, et c’est normal. C’est à nous de leur montrer qu’on est dignes de porter ce maillot. Il faut qu’ils sentent notre fierté. »