Coupe du monde 2026 : les prix des nuits d'hôtel explosent, incroyable révélation | OneFootball

Une étude publiée par un média américain fait état d’une situation qui sera vraisemblablement invivable pour le supporter moyen, qui n’aura pas un budget illimité à sa disposition pour s’offrir une virée dans l’un des trois pays hôte de la compétition. Une situation qui va à l’encontre de l’image que veut se donner le football : celui du sport populaire par excellence. Une image mise à mal par la FIFA.

À quelques mois de la Coupe du Monde 2026, un nouveau sujet prend une ampleur inattendue et inquiète de plus en plus les supporters, celui de l’explosion des prix des hébergements dans les villes hôtes. D’après une étude publiée par le média The Athletic, les tarifs ont bondi de manière spectaculaire, avec une hausse moyenne de 300 % dans les 16 villes organisatrices de la compétition. Une inflation d’une violence rarement observée pour un événement sportif, qui fait craindre une compétition dorénavant réservée aux élites et qui se situera bien loin de l’image populaire que veut encore se donner le football par le biais de la FIFA et de son président Gianni Infantino.

Le Mexique, pays le plus cher de la compétition

Le cas le plus impressionnant concerne Mexico, qui accueillera le match d’ouverture. En temps normal, une nuit d’hôtel dans la capitale mexicaine revient à environ 157 dollars soit 135 euros à peu près. Cependant, pour les nuits des 10 et 11 juin, prévues pour lancer officiellement le Mondial, les prix atteignent désormais 3 882 dollars, soit 3 330 euros. Une augmentation vertigineuse de 2 373 %, qui résume à elle seule l’ampleur du phénomène. Un tel écart montre à quel point les visiteurs, qu’ils soient supporters, touristes ou même habitants cherchant une solution temporaire, devront faire face à une situation financière intenable.

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Toutes les villes hôtes sont concernées

Mexico n’est pas un cas isolé. Les villes des États-Unis, du Canada et les autres attribuées au Mexique, qui coorganisent l'événement, enregistrent toutes une hausse exponentielle des prix. Par exemple, un supporter de l’Equipe de France qui voudra se rendre à Boston pour voir France – Norvège le 26 juin, devra subir une augmentation de plus de 261% du prix habituel, un gouffre budgétaire inouï, à moins de trouver un bois ou un parc autour de Foxborough pour dormir à la belle étoile avant d’assister au duel entre Kylian Mbappé et Erling Haaland. Plusieurs explications sont avancées par les spécialistes pour expliquer cette flambée des prix, tout d’abord une demande colossale prévue avec l’arrivée de centaines de milliers de fans, un nombre limité d’hébergements dans certains secteurs clés, mais aussi une anticipation assumée des exploitants hôteliers, qui cherchent à maximiser leurs revenus face à un afflux massif mais occasionnel.

Cette situation soulève un débat de fond comme le rapporte The Athletic. La Coupe du Monde doit-elle rester accessible au plus grand nombre, ou faut-il accepter qu’un tel événement devienne, progressivement, un luxe ? À mesure que les tarifs grimpent, de nombreux supporters risquent tout simplement de renoncer à vivre cette fête du football sur place. Un risque réel pour l’ambiance générale du tournoi et pour l’image d’une compétition censée rassembler, plus que diviser…

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