Courtois recadre Asencio après son expulsion : "Deux fois la même erreur..." | OneFootball

Thibaut Courtois a pris la parole en zone mixte après le match entre le Real et Pachuca, lors duquel les Merengues se sont imposés malgré l'expulsion précoce d'Asensio.

Le Real Madrid a connu un début de match compliqué ce dimanche soir contre Pachuca, lors de la deuxième journée du Mondial des clubs. À peine six minutes de jeu, et déjà une grosse erreur : Marco Asencio a été expulsé pour une faute en tant que dernier défenseur.

Sur l’action, Asencio perd son duel et ceinture allègrement Rondón, qui partait seul vers la surface. Le geste n’était pas violent, le contrôle de l’attaquant pas vraiment dangereux, mais l’arbitre a appliqué la règle et a sorti le rouge direct. Le joueur a quitté le terrain furieux, jetant son brassard noir au sol, conscient de son erreur.

Car son expulsion aurait pu coûter cher, tant elle intervient tôt et dans une zone qui ne justifiait pas forcément une telle prise de risque. Il restait quasiment tout le match à jouer, et la position de Rondón n’était pas si menaçante. Malgré cela, les Madrilènes ont su faire le dos rond et s’imposer, mais l’absence d’Asencio pèsera pour la suite. Le défenseur sera suspendu pour le dernier match de cette phase de groupes, face au RB Salzbourg (dans la nuit de jeudi à vendredi, à 3h). Xabi Alonso devra trancher entre Antonio Rüdiger et Aurélien Tchouameni pour le remplacer.

Ce n’est pas la première fois qu’Asencio se rend coupable d’une erreur de ce type dans la compétition. Lors du premier match, il avait concédé un penalty pour un accrochage déjà évitable. Une répétition qui n’a pas échappé à Thibaut Courtois, qui n’a pas mâché ses mots : "Deux matchs et deux fois la même erreur... Ce sont peut-être des accrochages très légers, mais nous devons être un peu plus intelligents. Nous ne pouvons pas commettre ces erreurs".

Puis le gardien belge a tout de même essayé de calmer un peu le jeu : "Mais bon, il le sait et il n'y a pas de problème. Nous allons nous battre pour lui, gagner sans lui. Et quand il reviendra, on continuera à gagner". Asencio a certainement reçu le message.