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·10 Februari 2025

Droits TV : L'ASSE victime d'une injustice ?

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L'écart de répartition des droits TV en Ligue 1 atteint des sommets. Entre les clubs en lutte pour le maintien, comme l'ASSE, Montpellier ou Le Havre, et ceux disputant les compétitions européennes, à l'image de Lille, la différence est abyssale.

Le LOSC pourrait dépasser les 95 millions d'euros de recettes liées aux droits télévisés cette saison. Pendant ce temps, les clubs en bas de tableau doivent se contenter d'environ 6 millions d'euros. Un fossé qui fragilise les équilibres du championnat.


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La saison actuelle illustre parfaitement ces disparités. Lille, qui dispute la Ligue des champions, bénéficie d'une nouvelle répartition qui favorise largement les clubs engagés sur la scène internationale. Rien que par sa qualification en huitièmes de finale, le LOSC a déjà perçu environ 76 millions d'euros de l'UEFA. En intégrant les revenus additionnels, comme les droits TV internationaux de la Ligue 1 réservés aux équipes européennes, Lille pourrait atteindre 95 millions d'euros d'ici à la fin de la saison.

Pendant ce temps, l'AS Saint-Étienne, de retour en Ligue 1, doit se contenter des seuls droits nationaux. C'est une répartition qui pénalise fortement les clubs ne participant pas aux compétitions continentales. L'ASSE, comme d'autres formations historiques du championnat, peine à rivaliser financièrement. Ses recettes issues des droits télévisés plafonneront autour de 6 millions d'euros, soit 15 fois moins que le LOSC.

L'ASSE condamnée à se contenter des miettes ?

Ce système de répartition est largement critiqué par les clubs les plus fragiles. Jean-Michel Roussier, président du Havre, a récemment plaidé pour une renégociation des droits internationaux, qui sont aujourd'hui captés par les clubs européens sur la base de leurs performances des trois dernières saisons. « Bravo aux clubs qui performent en Coupe d'Europe, lance-t-il dans le journal L'Equipe. Leurs recettes, ils sont allés les chercher et les méritent. L'exemple de Brest est extraordinaire. Ce qui est un souci, c'est la totale démonétisation du Championnat de France par rapport aux recettes générées par les Coupes d'Europe. Le système de répartition doit évidemment évoluer. C'est un braquage. Voilà ce que je pense. »

Mais une réforme semble peu probable, car toute modification doit être votée à l'unanimité par les présidents de clubs. Or, les équipes les mieux dotées n'ont aucun intérêt à partager ces ressources.

Pour l'AS Saint-Étienne, cette inégalité de répartition complique encore davantage sa reconsolidation en Ligue 1. L'ASSE est privé de recettes comparables à celles des formations européennes. de ce fait, le club forézien devra redoubler d'efforts sur le plan sportif et commercial pour réduire l'écart et assurer son avenir parmi l'élite du football français... Et ce, malgré la fortune de Larry Tanenbaum...

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