Éric Fouda, coach de Bayeux : "Même si c'est l'Olympique de Marseille, on va continuer à rêver" | OneFootball

L'entraîneur de Bayeux (Régional 1) Éric Fouda s'est exprimé au sujet du 16e de finale de Coupe de France qui attend son équipe face à l'Olympique de Marseille au début du mois de janvier.

Le Père Noël est passé un peu plus tôt que prévu au pied du sapin du Bayeux FC. Après ses exploits contre Caen (N1) ou Blois (N2) en Coupe de France, le club normand a hérité de l'Olympique de Marseille (Ligue 1) pour le compte des seizièmes de finale le week-end du 10 janvier. "On va essayer d'être à la hauteur de l'événement avec nos armes", a d'ores et déjà promis l'entraîneur bajocasse Éric Fouda auprès du journal L'Équipe. Le technicien, qui voulait éviter le Paris Saint-Germain "parce que sa maîtrise de balle est tellement grande qu'on aurait trop souffert", compte aborder ce rendez-vous de gala avec un mot d'ordre : rêver.

"C'est mon équipe, je la connais quasiment par coeur"

"C'est magnifique ce qui nous arrive, on va essayer de faire prolonger l'aventure. C'est une aventure humaine extraordinaire. En termes d'émotions, c'est inconsidérable. Nous, on va continuer à rêver, a-t-il indiqué. Il ne faut pas que notre rêve s'arrête. On sait que tout peut arriver. On le vérifie à tous les niveaux. Il y a des R1 qui ont battu des Ligue 1, des Ligue 2. Nous, on va continuer à rêver. Même si c'est l'Olympique de Marseille, on va continuer à rêver. Parce que si on nous enlève ce rêve, on n'a aucune chance de passer. Il faut qu'on ait toujours ce rêve au fond de nous. Ce sont ces rêves-là qui font avancer", a insisté Éric Fouda, lui-même "fervent supporter" de l'OM.

"C'est mon équipe, je la connais quasiment par coeur", a ajouté l'entraîneur, qui espère toutefois que son homologue Roberto De Zerbi n'alignera "pas la grosse équipe le jour où ils viendront chez nous." Ou plutôt au stade Michel-D'Ornano de Caen, où devrait se tenir la partie. "C'est une aubaine à la fois financière et sportive. Sur le match de Blois, on a reçu plus de 6.000 demandes pour 3.000 places. (...) Là, on aura quasiment le triple. (...) C'est la meilleure solution, pour nous, pour eux, pour notre public qui ne nous a jamais lâchés. C'est énorme ce qu'il se passe à Bayeux", a conclu Éric Fouda, déjà prêt à en découdre avec le pensionnaire de Ligue 1.

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