FC Metz – Bernard Serin : « Se stabiliser dans l’élite, c’est très compliqué » | OneFootball

Engagé dans un combat avec quatre autres clubs de Ligue 2 pour le top 2 et les places de promotion automatique, le FC Metz est encore entre deux eaux et ne sait pas du tout dans quel championnat il évoluera la saison prochaine. Comme le disait Bernard Serin en début de saison, l’ambition affichée est de remonter immédiatement, et ce malgré la présence de colosses telles que Lorient ou le Paris FC comme concurrents. Mais même sans évoquer la course actuelle pour la montée dans l’élite, le dirigeant a une connaissance notable de ce qu’est la lutte pour le maintien en Ligue 1. Objectif que le club messin n’a pas souvent réussi à atteindre ces dernières années. Interviewé par le quotidien L’Essentiel (au Luxembourg), le patron des Grenats s’exprime sur ce défi que doit tenter de surmonter le FCM un an sur deux, ou presque.

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« La réforme du championnat à 18 clubs, moi, j’étais contre. Je pensais qu’il y avait de la place pour 20 clubs (en Ligue 1), mais j’étais le seul. Avec 18 clubs, la moitié du championnat est intouchable tellement ces équipes ont des moyens, en raison de leur actionnariat. Ces moyens sont amplifiés parce qu’en disputant les compétitions européennes, ils ont l’argent de la télé en coupe d’Europe et ça, c’est gigantesque. Si le PSG va dans le dernier carré de la Ligue des Champions, il va toucher 150M€… Et sur l’autre moitié, neuf clubs avec 2 descentes et un troisième qui joue les barrages. Cela devient extrêmement compliqué pour des clubs comme Metz, comme Montpellier, Lorient, Le Havre ou Auxerre de se stabiliser. On a presque une chance sur 3 chaque saison de descendre. »

S’affranchir de ce statut de club « ascenseur »

« Nous avons l’expérience de ces descentes et de ces montées, j’ai l’habitude de dire que je suis le recordman du nombre de montées mais donc, par conséquent, le recordman du nombre de descentes (rires). Pour se stabiliser dans l’élite, c’est très compliqué, mais il y a peut-être des ingrédients qu’il faut que l’on arrive à trouver. Par exemple, l’encadrement de nos jeunes par des joueurs de « club ». Cette année, ce sont Gauthier Hein, Matthieu Udol, des joueurs « club » en pleine force de l’âge à 28 ans. C’est ce qu’il nous faut pour que nos jeunes qui sortent du centre de formation ou de Dakar (Génération Foot) soient encadrés et guidés quand nous sommes en Ligue 1. »

Source : lessentiel.lu

Photo Hugo Pfeiffer/Icon Sport.