Florian Thauvin : «D’ici un mois, un mois et demi, on pourra avoir la meilleure version de moi-même» | OneFootball

Florian Thauvin : «D’ici un mois, un mois et demi, on pourra avoir la meilleure version de moi-même» | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: Lensois.com

Lensois.com

·2 Oktober 2025

Florian Thauvin : «D’ici un mois, un mois et demi, on pourra avoir la meilleure version de moi-même»

Gambar artikel:Florian Thauvin : «D’ici un mois, un mois et demi, on pourra avoir la meilleure version de moi-même»

Sorti de deux gros matches avec 4 points en poche et des prestations abouties, le Racing Club de Lens peut affirmer encore un peu plus ses ambitions. Avec Florian Thauvin dans le rôle de leader, les Sang et Or vont pouvoir s’appuyer sur des bases solides pour poursuivre leur saison.

Lensois.com : Florian Thauvin, la victoire dans le derby, un nul décroché à Rennes en infériorité numérique… On a l’impression que vous avez posé de solides fondations ? Oui, collectivement, on a réalisé une grande performance. Je pense qu’il y a des matchs qui construisent une saison, comme le derby, mais aussi le match à 10 contre 11 contre Rennes. Avec ce match, on a pu, je pense, tester nos capacités mentales, voir si en infériorité numérique on était capable de rivaliser, de proposer quelque chose d’intéressant. Ce qui a été très intéressant, au-delà du fait qu’on ne concède pas de but, c’est qu’on a également été capables de se créer des occasions, de réagir. On dit souvent que les équipes qui sont à 10 contre 11 attendent que le temps passe, qu’il y ait un miracle. Je pense que si on avait marqué, ça n’aurait pas été un miracle, parce qu’on s’est procuré un nombre d’occasions important. Donc ça a été un match, je pense, important et qui va nous servir pour la suite de la saison.


Video OneFootball


Vous sentez une équipe encore plus soudée, prête peut-être à aller chercher quelque chose ? Je pense que tous les jours, on travaille pour ça, on se prépare pour ça. Ce qui nous donne des réponses, ce sont les matchs, c’est le week-end. Et effectivement, après les deux matchs que l’on a enchaînés, je pense que ça a renforcé notre confiance. Et ça, même si je pense qu’on le savait, on n’a plus de doute aujourd’hui sur le fait qu’on est une équipe compétitive et qui doit viser le haut de tableau.

À Rennes, après cette exclusion prématurée, Pierre Sage n’a pas changé de joueurs. Tout le monde s’est adapté pour réaliser le match qu’on a vu. Comment expliquer une telle réussite ? Après l’expulsion, le coach a réorganisé l’équipe. Il nous a donné les consignes, les joueurs aussi un peu plus âgés et expérimentés sur le terrain ont pris les devants pour ajuster. Mais le coach a été très malin sur le coup, il a réussi à organiser l’équipe parfaitement pour qu’on ne soit pas mis plus que ça en difficulté, même si on a quand même souffert. Le travail du staff a été top, parce qu’on avait tous un rôle bien prédéfini et les joueurs, tous ensemble, on a réussi à souffrir, à accepter de souffrir. On a réalisé un super match.

Gambar artikel:Florian Thauvin : «D’ici un mois, un mois et demi, on pourra avoir la meilleure version de moi-même»

Statistiquement, Lens est l’équipe qui se procure le plus d’occasions en Ligue 1 devant Paris, mais aussi celle qui en rate le plus. Pourquoi ? Déjà, je pense qu’être l’équipe de Ligue 1 qui se crée le plus d’occasions, c’est une très très bonne chose. Ce n’est pas du tout inquiétant le fait qu’on en rate. Bien évidemment, on aimerait être plus efficaces et transformer davantage nos occasions. Je pense que pour une équipe professionnelle, ce qui est inquiétant, c’est quand elle ne se crée pas d’occasion, ce qui n’est pas notre cas aujourd’hui. Il va falloir qu’on répète nos gammes à l’entraînement, qu’on travaille la finition pour être encore plus performants, mais ce n’est pas quelque chose qui m’inquiète.

«Effectuer des longues courses et de la distance, c’est quelque chose que j’ai énormément travaillé en Italie»

Vous vous situez où, personnellement ? J’ai eu un début de saison avec une préparation tronquée. Je n’ai pas eu de réelle préparation. Je sais que le temps joue pour moi. Chaque semaine qui passe, chaque match, je sais que ça m’aide à devenir un peu plus fort, à être un peu plus prêt physiquement. Je pense que d’ici un mois, un mois et demi, on pourra avoir la meilleure version de moi-même. J’ai quand même deux mois de retard sur la préparation. Il ne faut pas oublier aussi que j’ai raté les deux derniers mois et demi de la saison dernière. Quand on ajoute deux mois et demi plus un mois et demi de vacances, ça fait quatre mois d’arrêt complet. Derrière, j’ai encore eu un mois avant de reprendre avec le groupe. Au final, j’ai été éloigné des terrains pendant longtemps. On sait qu’un joueur qui est éloigné quatre à cinq mois des terrains, il lui faut le même temps pour revenir à plus ou moins son meilleur niveau. Je suis très content parce que j’arrive à démontrer de très belles performances. Je me sens bien. Je pense qu’avec la maturité et l’expérience, j’arrive à gérer mes matchs d’une meilleure façon que je ne l’aurais fait par le passé. Mais je pense que j’ai encore une marge de progression physique.

On vous découvre aussi autrement, avec un gros volume de courses… Oui, je me sens bien, mais comme tout sportif et compétiteur, on veut toujours se sentir mieux. On cherche toujours à aller encore plus haut, aller encore plus loin. Effectuer des longues courses et de la distance, c’est quelque chose que j’ai énormément travaillé en Italie. C’est peut-être nouveau pour les gens qui regardent la Ligue 1, parce que je ne courais pas autant avant. Mais j’avoue que depuis que je suis allé en Italie, on avait un entraîneur qui nous demandait de courir énormément. Et je pense que sur la moyenne de mes kilomètres l’année dernière, ça a joué entre 10, 11, 11,5 km. Mon match contre Paris, j’ai couru 11 kilomètres. Là, j’ai couru 11,5 kilomètres. C’est quelque chose qui est dans mes standards maintenant. Au-delà d’apporter de la qualité technique sur le terrain, j’essaie aussi d’apporter énormément de courses pour aider l’équipe.

Propos recueillis par Eloïse De Mester à la Gaillette-Gervais Martel.

Lihat jejak penerbit