Gernot Rohr : “C’est un hôtel que j’ai acquis en 97. Les primes de 1996 qui m’ont permis d’avoir un peu les moyens pour pouvoir m’offrir cet hôtel” | OneFootball

« Cela fait déjà quelques années. C’est un hôtel que j’ai acquis en 97. Ma sœur est venue me voir et m’a dit qu’il était à vendre. J’ai été vraiment enchanté de voir ce cadre. J’ai flashé pour l’esprit qu’il y avait dans cet hôtel qui est un ancien théâtre. C’est devenu un hôtel dans les années 80 et c’est le plus ancien hôtel du Cap Ferret. On s’est mis d’accord avec les propriétaires qui étaient aussi propriétaires d’un autre établissement au Cap Ferret. On a fait ça très rapidement ».

« On avait fait une belle carrière en Coupe d’Europe et surtout ce match contre le Milan AC. Alain Afflelou a dit que si jamais on le se qualifiait (après le match aller perdu 2-0 à Milan), ‘je vous triple la prime’. L’entraineur que je suis en faisait partie, de ceux qui en ont bénéficié. Cela m’a permis, avec la demi-finale ensuite contre le Slavia de Prague, d’avoir des primes qui m’ont permis d’avoir un peu les moyens pour pouvoir m’offrir cet hôtel. A l’époque, ce n’était pas encore les prix d’aujourd’hui, c’était en Francs. Et en plus, ce n’était pas encore le Cap Ferret comme il est devenu aujourd’hui. Je connaissais le Cap Ferret depuis les années 70, où je venais en vacancier avant de venir aux Girondins… C’était encore un peu le far ouest. Ce Cap Ferret a cependant préservé son esprit avec les cabanes de pêcheurs qui sont toujours là, les ostréiculteurs, et quelques lieux de charme. On a rénové l’hôtel dans l’esprit de la belle époque, et grâce à mon personnel c’est resté un lieu assez exceptionnel ».

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