Gilli (Paris FC) frustré, Horneland (ASSE) menacé, Castro (Nantes) épargné | OneFootball

Tandis que Stéphane Gilli est un coach frustré au Paris FC, les tendances sont contrastées pour Horneland et Castro, dans le dur à l'ASSE et Nantes.

Après la défaite du Paris FC contre Rennes (0-1), Stéphane Gilli a exprimé sa frustration, mélange de déception et de constat d’occasions manquées. « C’est un scénario qui se répète », a-t-il regretté, pointant une première mi-temps timorée et un manque de concentration sur le but adverse. Malgré deux tirs sur les poteaux et plusieurs face-à-face, le Paris FC n’a pas su concrétiser, et Gilli souligne que « pour gagner des matches en Ligue 1, il faut être plus efficace ».

Le coach parisien refuse toutefois de mettre en cause un manque de talent offensif. « Je pense qu’il ne manque pas grand-chose. Il faut juste un peu plus de réussite. » La frustration de Gilli est d’autant plus vive que l’équipe avait montré un bel état d’esprit à Monaco, mais n’a pas su enchaîner. Le technicien met l’accent sur la constance, élément clé selon lui dans le football de haut niveau, et déplore que l’équipe « ne soit pas à l’abri d’un coup de pied arrêté ou d’un ballon anodin » lorsqu’elle ne marque pas.

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Défaite interdire pour Horneland face à Troyes

À l'ASSE, Eirik Horneland se retrouve dans une situation bien plus périlleuse. Sur le banc des Verts depuis décembre 2024, son bilan reste fragile, avec déjà quatre défaites cette saison en Ligue 2 et une constance dans les résultats qui fait défaut. Les supporters commencent à exprimer leur mécontentement, comme lors du match face à Pau où son nom a été sifflé à Geoffroy-Guichard. Horneland assume clairement. « Il ne faut pas fuir ses responsabilités. Je suis responsable, et il faut que l’on se montre à la hauteur des challenges. » Cependant, son incapacité à faire progresser l’équipe, combinée à une politique sportive opaque de Kilmer Sports Ventures et à des choix de joueurs parfois imposés par la direction, le fragilise. Une nouvelle défaite à Troyes, leader invaincu à domicile, pourrait sceller son sort d'après l'Equipe.

À Nantes, le climat est bien plus serein autour de Luis Castro. Malgré un effectif limité et quelques recrues estivales décevantes, le Portugais est perçu comme la clé de la progression de la jeune équipe selon l'Equipe. Waldemar Kita est intervenu dans le vestiaire après la défaite contre Metz pour rappeler son soutien, et Castro n’est pas remis en cause avant le déplacement au Havre.

Le club, contraint par une réduction drastique du budget, a fait des paris risqués sur les joueurs, mais la stabilité tactique et la capacité de Castro à encadrer ces jeunes pousses lui assurent un sursis. Les dirigeants estiment que « la meilleure recrue de l’été est Castro » et lui laissent les moyens de continuer son travail sans menaces immédiates.

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