Giraldez (OL Lyonnes) : "Je suis quelqu'un qui a tout le temps besoin de réfléchir" | OneFootball

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·15 Oktober 2025

Giraldez (OL Lyonnes) : "Je suis quelqu'un qui a tout le temps besoin de réfléchir"

Gambar artikel:Giraldez (OL Lyonnes) : "Je suis quelqu'un qui a tout le temps besoin de réfléchir"

Interview exclusive. Natif de Galice et passé par le FC Barcelone et les États-Unis, Jonatan Giraldez a aussi connu plusieurs postes avant d'être numéro 1. Une diversité qu'il puise au quotidien pour aider l'OL Lyonnes à retrouver les sommets.

Olympique-et-Lyonnais : Vous avez été préparateur physique, analyste, adjoint avant d'être numéro 1. Est-ce que tous ces rôles vous permettent aujourd'hui de vous appuyer bien plus sur votre staff ?

Jonatan Giraldez : Oui, j'ai travaillé avec Tony (Antiono Gordo Navarro), André (Gonzalez Gomes), Jaume (Rius Olcos) il y a beaucoup d'années. Pour moi, c'est important d'avoir Tony, comme assistant coach. Il peut travailler avec l'analyste pour obtenir toute l'information dont j'ai besoin pour préparer le prochain match. Mais aussi l'analyse de notre entraînement et de notre dernier match. J'aime beaucoup analyser notre match, notre entraînement pour m'améliorer. Et Tony a ce rôle. Avec Jaume, j'ai travaillé avec lui à la Fédération catalane. Il est aussi une personne très importante pour moi pour m'aider à avoir différentes visions des choses quand je vais préparer le prochain match.


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Et André, il gère la priorisation physique de toutes les joueuses pendant la saison. Il est une personne très importante parce qu'il connait les meilleures manières pour améliorer le physique de toutes les joueuses, le tout en l'adaptant à mes séances. J'ai une grande confiance en eux car j'ai toujours pensé que les titres gagnés sur le terrain étaient le fruit d'un assemblage durant la semaine. Les joueuses ont tous les outils pour faire jouer la concurrence grâce aux supports que leur donnent le staff. J'ai une grande confiance en tous mes adjoints parce que tout est important pour aider à atteindre nos objectifs.

Dans le foot, on parle souvent de courant de pensée chez les entraîneurs. Chez les Portugais, par exemple, la périodisation tactique. Les disciples de Guardiola, etc. Dans quelle lignée vous intégrez-vous ?

Pour moi, le plus important, c'est la position. Quand l'équipe est en phase offensive, quand l'équipe est en phase défensive, la position sur le terrain. Parce que la communication, le type de passe et la qualité de passe signifient quelque chose. La position avec la communication sur le non-verbal avec le ballon. Et aussi avec les mouvements quand l'équipe défend, comment est la communication entre différentes joueuses pour défendre haut ou défendre compact. Pour moi, c'est le plus important. J'aimerais aussi organiser la périodisation tactique de la semaine. Mais je pense toujours à notre équipe, ce que je peux améliorer en préparant les prochains matchs et en préparant l'évolution de l'équipe pour améliorer notre version. Je pioche un peu de partout pour rendre l'équipe la meilleure possible.

"Apprendre le français est une marque de respect"

Historiquement, l'OL a toujours joué en 4-3-3. Vous avez connu le Barça où le 4-3-3 était aussi une institution. Mais il y avait aussi le 3-4-3. Est-ce qu'on peut s'attendre à voir l'OL cette saison avec vous évoluer dans des schémas bien différents, suivant les matchs, suivant les adversaires ?

Je n'aime pas beaucoup parler de la formation. Mais je sais que c'est une information importante pour les journalistes pour analyser et tout ça (rires). Mais pour moi, les derniers matchs, nous avons joué avec trois derrière. Oui, la position au début est en 4-3-3, mais la position des joueurs quand l'équipe attaque est différente. Comme quand elle défend. La position est un peu différente. Je n'aime pas beaucoup changer les choses entre les matchs. Mais la position, c'est la même chose.

C'est la même chose si l'équipe adversaire fait la pression haute ou le bloc bas avec l'autre match. C'est la même chose quand l'équipe adversaire défend en 5-3-2. Les prochains matchs, probablement, seront différents parce que la formation défensive sera différente aussi. C'est pour ça que la position est la plus importante. Pour identifier pourquoi ces joueuses doivent jouer dans cette position. Il faut faire comprendre tout ça.

Après trois mois au club, vous réalisez toutes vos sorties médiatiques en français. C'est quelque chose d'important ?

Oui, c'est aussi une marque de respect envers vous (les journalistes), les gens du club, tout l'environnement. Apprendre une nouvelle langue est important pour mon intégration dans le club et le vestiaire.

"Mon métier me permet de découvrir de nouvelles cultures"

D'ailleursnous avons cru savoir que vous demandiez également aux joueuses étrangères d'apprendre le français...

J'essaie de parler en français avec les joueuses, mais nous avons des joueuses qui viennent d'autres pays. La langue pendant l'entraînement, c'est l'anglais. La communication sur et en dehors du terrain, c'est le plus important : en français, en espagnol, en portugais. Mais oui, c'est aussi une marque de respect d'apprendre la langue du pays du club dans lequel on joue. Je parle le galicien, l'espagnol, le catalan, l'anglais, un peu le portugais et le français.

C'est aussi pour mon développement personnel. J'ai 33 ans et je veux être la meilleure personne possible plus tard. Apprendre une nouvelle langue est important pour mon intégration et mon adaptation. Les performances seront bonnes si c'est le cas. Ce que tu fais sur le terrain compte parce que tu es jugé sur les résultats, mais ce que tu fais en dehors l'est tout autant pour la vie de groupe.

Vous n'êtes pas arrivé à Lyon tout seul. Il y a votre femme et vos enfants qui vous ont aussi suivi à Washington. C'est important d'avoir ce socle familial ?

C'est important. Nous sommes sur la même longueur d'onde. Nous aimons avoir la possibilité d'habiter à différents endroits. La dernière saison, nous avons habité à Washington. Aujourd'hui, nous avons la possibilité d'habiter ici. Nous avons habité aussi à Barcelone, nous venons de Galice. Je pense que c'est une bonne opportunité pour nous d'apprendre d'autres langues, d'apprendre d'autres cultures, d'étudier d'autres manières de voir le foot, le sport, la vie, la société. Mon métier aide à ça.

Nous avons pris un logement pas très loin du centre d'entraînement, mais nous sommes allés déjà quelques fois dans Lyon. J'aime la ville, la mentalité des gens ici. Ma famille et moi sommes très contents, c'est important aussi pour être bien sur le terrain de savoir que mes proches sont bien. Je suis heureux d'être ici parce que je ressens les défis pour évoluer dans ma vie professionnelle, mais aussi personnelle. J'ai un besoin de m'améliorer. Je n'aime pas être calme, je n'aime pas être dans une routine, j'ai besoin de penser tout le temps. Je ne sais pas dans dix ans, mais maintenant, j'aime les défis, l'intensité, la vie, le changement, l'apprentissage. J'aime beaucoup ça et je suis content d'être ici.

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