Grosse punchline du président du HAC sur Dønnum, Martinez Novell (Toulouse) sort du silence, Horneland en grand danger à l'ASSE ? | OneFootball

Grosse punchline du président du HAC sur Dønnum, Martinez Novell (Toulouse) sort du silence, Horneland en grand danger à l'ASSE ? | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: OnzeMondial

OnzeMondial

·3 November 2025

Grosse punchline du président du HAC sur Dønnum, Martinez Novell (Toulouse) sort du silence, Horneland en grand danger à l'ASSE ?

Gambar artikel:Grosse punchline du président du HAC sur Dønnum, Martinez Novell (Toulouse) sort du silence, Horneland en grand danger à l'ASSE ?

En Ligue 1, entre Le Havre et Toulouse, un incident survenu en seconde période entre deux joueurs ne cesse de créer la polémique depuis ce week-end. Geste raciste ou maladroit ? Tout le monde se donne à cœur joie pour commenter cette situation. Les présidents des deux clubs ont pris publiquement la parole pour s'exprimer sur l'affaire. Tandis qu'en Ligue 2, la nouvelle défaite de l'ASSE pourrait bien coûter la place d'Horneland, désormais en grand danger sur le banc des Verts.

Ce week-end de football en France n’a pas seulement été marqué par les résultats sportifs. En Ligue 1, comme en Ligue 2, plusieurs polémiques ont éclaté. Entre Le Havre et Toulouse, un incident entre deux joueurs a pris une tournure bien plus grave, après que de nopmbreuses accusations de racisme, ait été émises suite à la diffusion vidéo des images. Et en deuxième division, la nouvelle défaite des Verts contre le Red Star met grandement en danger son entraîneur, Eirik Horneland, qui risque de se retrouver rapidement sur la sellette, si les résultats ne s'améliorent pas immédiatement.


Video OneFootball


Jean-Michel Roussier fustige Dønnum !

La rencontre entre Le Havre et Toulouse, assez triste et timide sur le plan sportif (0-0), a énormément fait parler ce week-end, mais pour de bien mauvaises raisons. Un petit accrochage entre Aron Dönnum et Simon Ebonog, qui s'est soldé par un mauvais geste du premier à l'encontre du Toulousain. D'un signe de la main, Dönnum a mimé la mauvaise odeur de son adversaire. Et malgré l'interpellation de Didier Digard sur la touche, le corps arbitral n'a rien jugé d'anormal sur cette action. "Je l’ai vu en direct. On était sur une phase arrêtée, les caméras étaient braquées sur la zone, on ne pouvait pas le rater. Ça m’a paru évident même si j’ai été très ahuri de voir ce Toulousain commettre ce geste", à déclaré Jean-Michel Roussier, le président du HAC, avant de commenter son interprétation de l'incident, tout en se plaignant des limites dans l'utilisation de la VAR en Ligue 1. "À minima, c’est un geste humiliant. Objectivement, l’arbitre ne le voit pas. Sur les images, il tourne le dos à l’action. Ce geste doit être signalé, analysé avant que le jeu ne reprenne et sanctionné, sauf qu’on a deux mecs dans la cabine qui n’ont rien vu. Ils n’ont pas jugé bon d’intervenir et pour moi, c’est ça le plus sidérant."

Mais avaient-ils le droit d'intervenir ? Pour rappel, l'appel à la VAR n'est autorisé qu'en cas de situation litigieuse autour d'un but, d'une faute dans la surface de réparation, ou d'une faute qui mérite un carton rouge. Le président havrais réclame donc du changement à ce niveau-là. Dans la soirée, le club toulousain a ensuite publié un communiqué pour clarifier la situation. Une sortie qui n'a visiblement pas plu à Jean-Michel Roussier. "Maladroit, le mot me paraît faible. Je trouve que la communication de Toulouse a été un peu rapide, très agressive. A minima, des excuses auraient été les bienvenus. Si Olivier Cloarec (le président du TFC) veut m’appeler, il a mon téléphone. Je lui rappellerais la jurisprudence qui existe dans ce dossier", en référence aux trois matchs de suspension dont avait écopé, en 2007, le Lyonnais Milan Baros pour un très mauvais geste, même si le caractère raciste n’avait pas été retenu, comme le rapport très bien Footnormand.

Martinez Novell prend publiquement la défense de son joueur !

Du côté de Toulouse, en conférence de presse d'avant-match, Martinez Novell a évidemment été questionné par les journalistes sur cet incident. Publiquement, il a pris la défense de son jeune milieu de terrain. "J’ai vu l’action. Le football est un sport de passion, avec des moments d’accrochage et donc certains gestes. Ensuite, est-ce que ces gestes méritent d’être critiqués ou pas, c’est un autre débat. Je connais très bien Aron Donnum : il a de grandes valeurs en amitié et en tolérance. Nous sommes un club avec quinze nationalités différentes, quinze cultures différentes. On a évidemment parlé avec Aron. Il déteste être associé à du racisme. Il déteste cette situation. Au quotidien, il nous montre ses valeurs, et nous n’avons aucun doute à son sujet. Le geste de Donnum, on l’a déjà vu sur de nombreux terrains, il n’a rien à voir avec la couleur de peau. Aron a simplement réagi, car le joueur adverse s’est approché très près de lui. Nous, on connaît Aron, et on le voit extrêmement touché par la situation dans le vestiaire. Je n’ai rien d’autre à ajouter", a-t-il lâché pour conclure les débats autour de cette polémique. Après que le Conseil national de l’éthique se soit saisi de l'affaire, la commission de discipline de la LFP va prochainement se pencher sur l'affaire. Le Norvégien encourt une suspension de dix matchs pour son geste.

De son côté, le joueur s'est également expliqué sur la situation auprès de nos confrères de l'Équipe. "Je pense qu’il veut venir se battre. La première chose que je sens, c’est sa respiration (en parlant de Simon Ebonog). Je fais ce geste parce que ça sent mauvais (…) Je ne devrais peut-être faire ça à personne, mais au lieu de me battre comme je le fais habituellement, j’ai fait ça et je suis parti." Reste à voir quelle sera la décision de la commission de la LFP dans cette affaire.

À lire aussi :

  • Real Madrid : « Peu importe l’accueil que je recevrai » … Alexander Arnold se lâche avant son retour à Liverpool
  • Messi meilleur que lui ? La nouvelle réponse fracassante de Cristiano Ronaldo

Horneland s'est mis le vestiaire à dos ?

Rien ne va plus dans le Forez pour les Verts ! Malgré un budget pharamineux comparé aux autres équipes de Ligue 2, l'ASSE ne parvient toujours pas à montrer l'écart de niveau qu'il devrait y avoir entre leur formation et celle de leurs adversaires. Pire encore, ces derniers temps, ils commencent à enchaîner les défaites face à des adversaires, à priori, à leur portée, comme Annecy ou Le Mans lors de ce mois d'octobre. Le récent récital face à Pau du 28 octobre dernier (6-0), semble déjà bien loin dans les têtes des Stéphanois. La dernière défaite en date, ce samedi, sur la pelouse du Red Star pourrait bien être celle de trop pour l'entraîneur, Eirik Horneland. À en écouter ses joueurs, il est probable qu'il se soit mis le vestiaire à dos. En-tout-cas, les propos de Florian Tardieu sont loin d'être rassurants. « Les équipes travaillent sur nous. Elles ont des vidéos, etc. C’est sûr que sur les renversements, vu ce que demande le coach, ça peut être notre faiblesse (…). Ce sont les consignes, donc on les écoute. » Et derrière ce discours du capitaine de l'équipe, le média Peuple Vert, parle même justement d'une possible « cassure » avec le groupe.

Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.

Lihat jejak penerbit