"Ils comparent Mastantuono à Di Stefano, Güler à Yamal : le Real vit dans un monde parallèle" | OneFootball

En Espagne, la défaite du Real Madrid contre l'Atletico est mal passée chez les madrilènes et les autres en profitent pour remettre certains éléments à leurs places.

"Ce fut douloureux mais il faut tourner la page", dixit Xabi Alonso en conférence de presse avant d'affronter Kairat en Ligue des Champions mais à Madrid, le visage montré par le Real Madrid dans le derby ne passe pas et les critiques continuent à pleuvoir.

Sur le plateau de Movistar, Jorge Valdano a par exemple jugé que l'Atletico était entré sur le terrain pour disputer une finale tandis que le Real Madrid jouait un match de football. "Et ça s'est vu durant les 90 minutes de jeu", a jugé l'ex-madrilène.

Alvaro Benito, également ancien madrilène, se dit inquiet. "C'est plus simple d'analyser un match quand il y a des carences dans le jeu que par rapport à l'attitude et l'engagement. L'équipe n'a pas fait le service minimum", a-t-il constaté.

Pour Mijatovic, Xabi Alonso a raison de dire qu'il faut tourner la page. "Il y a beaucoup de matchs, on n'a pas le temps de pleurer. Il faut attendre la fin de saison avant de tirer des conclusions", a déclaré le Serbe qui partage un autre constat de l'entraîneur : ce n'était pas qu'une question d'attitude mais aussi de football.

Sur la Cadena SER aussi, Santi Gimenez a durement critiqué le club et ses joueurs. "Le Real vit dans un monde parallèle. Ils comparent depuis le premier jour Franco Mastantuono avec Di Stefano, Arda Güler avec Lamine Yamal... Ils sont tous bons", a-t-il lancé.

"L'effectif, à l'exception de Kylian Mbappé, a perdu en niveau comparativement au Real Madrid qui a gagné des Ligues des Champions. Kroos, Modric et Casemiro, c'est pas la même chose avec ce qu'on voit aujourd'hui. On ne sait pas où les joueurs actuels jouent et ce qu'ils font au Real Madrid. On ne sait pas quelle est la place de Bellingham au Real Madrid", a-t-il conclu.