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·17 Desember 2025
Ismaëlo Ganiou : « Je savais que j’allais avoir ma chance »

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·17 Desember 2025

Propulsé dans l’équipe type de Pierre Sage après la grave blessure de Jonathan Gradit, Ismaëlo Ganiou défend ses chances avec panache. Encore un peu candide dans certaines interventions, il se laisse le temps de progresser.
Lensois.com : Ismaëlo Ganiou, racontez-nous cet enchaînement de matches et vos sensations ? Franchement, ça fait du bien de pouvoir jouer un peu. Au début, c’est sûr qu’il y a forcément un temps d’adaptation. Je pense que petit à petit, je vais continuer à prendre mes marques. Là déjà, je sens que je continue à progresser, j’espère que ça va continuer comme ça.
Vous n’avez pas connu des débuts faciles, avec cette expulsion contre Auxerre, ce penalty contre Nantes, mais à l’inverse, vous avez aussi marqué votre premier but en pro face à Angers ! Je travaille sur la gestion des émotions. C’est-à-dire que j’arrive un peu à me canaliser, à m’adapter aussi à un niveau au-dessus. Parce que c’est quelque chose que je n’avais jamais fait encore, évoluer en Ligue 1. Donc surtout sur la gestion des émotions, jouer simple. On évoque tout ça avec les retours vidéo, pour pouvoir regarder les matches, les erreurs que j’ai pu faire. Je pense que c’est comme ça qu’on progresse le plus. J’ai aussi le staff qui m’entoure très bien, qui me donne beaucoup de conseils et qui m’aide à progresser.
Est-ce qu’il y a dans l’effectif, parmi les défenseurs, un joueur en particulier qui vous conseille davantage ? Tous les cadres m’aident énormément. À mon poste, il y a Malang (Sarr) qui me donne beaucoup de conseils. Ça se passe très bien pour lui. Il a de l’expérience. Je l’écoute attentivement. J’aime beaucoup sa sérénité et sa force de caractère aussi. Par exemple, par rapport à la saison dernière où il avait moins de temps de jeu, il a su très bien rebondir. Et c’est très inspirant.
Vous nous parlez aussi de votre rôle sur le terrain ? À Annecy, on vous a découvert piston, ici vous revenez plutôt en défense centrale. C’est vrai que je pense avoir une certaine polyvalence. Après, là où je me sens le mieux, c’est quand même en défense centrale, parce que c’est là où j’ai été formé. Quand je suis parti en prêt à Annecy, j’ai évolué plutôt au poste de piston. Je pense que ça me permet d’acquérir de l’expérience à différents postes. Le duel, c’est une de mes qualités fortes. À Annecy, j’ai surtout eu beaucoup de temps de jeu. Je pense que c’est le plus important pour un jeune joueur. Mon passage à Annecy m’a fait énormément de bien. J’étais très bien entouré là-bas aussi.

Cette saison, vous retrouvez quelques partenaires de jeu des catégories jeunes comme Rayan Fofana, Anthony Bermont, Fodé Sylla, c’est un vrai plus ? Oui, c’est vrai. Franchement, c’est un très grand plaisir. Parce qu’on est des enfants du club. Et on a toujours rêvé de pouvoir intégrer l’effectif de Lens, de pouvoir faire nos premiers pas en pro. Et là, on commence à toucher cet objectif. C’est vrai que cette année, on fait beaucoup confiance aux jeunes. On nous met dans de très bonnes conditions pour pouvoir progresser et continuer à toucher nos rêves. On est mis en confiance par le staff. On sent qu’on a une carte à jouer. Et quand on sent qu’on a la confiance de tout un staff, ça nous aide aussi à performer, parce qu’on sait qu’on peut compter sur nous à tout moment.
Comment avez-vous vécu la blessure de Jonathan Gradit et le tournant que ça impliquait dans votre saison ? On en a parlé avec lui. Il m’a vraiment très bien accompagné, je le remercie énormément. On sait qu’en tant que jeune, on doit se tenir prêt à pouvoir jouer. C’est un travail qui est fait depuis le début de la saison. Je savais qu’à un moment, j’allais avoir ma chance de jouer. Maintenant, j’essaie de la saisir au mieux. J’ai gardé ce que je fais depuis le début de la saison. Je savais que je devais m’attendre à jouer à tout moment. Tous les jours, même quand je jouais moins, je me préparais à ça. Là, il n’y a rien qui a changé.
La liste du Burkina Faso a été publiée sans votre nom ces derniers jours, avant la CAN, c’est logique pour vous ? Il y a un sélectionneur et il a fait ses choix. C’est vrai qu’avant ces quatre matches que j’ai enchaînés, je n’avais pas énormément joué. Je n’ai rien à dire de plus là-dessus. Ce sont ses choix. C’est sûr que pouvoir faire partie d’une sélection nationale, c’est quelque chose qui fait rêver. Si ce n’est pas maintenant, ce sera plus tard. Je suis encore jeune, j’ai le temps.
Propos recueillis par Eloïse De Mester à la Gaillette Gervais Martel.









































