« Je ne comprends pas ce qui arrive à Rodrygo », Santi Cañizares inquiet concernant le Brésilien | OneFootball

Malgré une passe décisive sur le but de Gonzalo García à la 34ème minute, Rodrygo s’est montré peu influent dans le jeu. Aucun dribble réussi, peu de prises d’initiative, et une impression persistante de distance avec le rythme de l’équipe. Une prestation qui n’a pas échappé à Santi Cañizares, ancien international espagnol qui s’est exprimé sur la radio COPE.

« Je ne comprends pas ce qui se passe avec Rodrygo… », a lâché Cañizares, visiblement perplexe. « Ce n’est plus le même joueur. Je ne parle même pas du Rodrygo des grands soirs, mais là, il ne ressemble plus à un joueur professionnel ces derniers mois. » Le ton est grave, d’autant plus que l’ancien gardien ajoute : « Je l’ai déjà vu jouer très bien, mais aujourd’hui je le trouve éteint, désengagé, totalement absent du jeu. »

Xabi Alonso cherche encore la clé pour Rodrygo

Pourtant, à la veille du match, Xabi Alonso s’était montré optimiste quant à la forme mentale et physique de son ailier. Il avait reconnu les difficultés vécues par Rodrygo en fin de saison dernière, mais s’était voulu rassurant : « Il a eu besoin de temps, il ne s’est pas rendu en sélection pour faire un reset mental. Nous avons échangé, et je le sens désireux d’apporter à l’équipe. »

Mais ce discours bienveillant n’a pas suffi à relancer l’international brésilien, dont le manque de constance commence sérieusement à interroger. À 24 ans, Rodrygo semble à la croisée des chemins au Real Madrid, d’autant plus avec la concurrence accrue dans les couloirs offensifs (Mbappé, Vinicius, Mastantuono…).

Ce début de saison, et notamment la gestion de cas comme celui de Rodrygo, sera un test immédiat pour Xabi Alonso. Sa capacité à redonner confiance et consistance à certains joueurs en perte de repères pourrait bien conditionner la dynamique collective du Real Madrid. Pour Rodrygo, l’heure est peut-être venue de transformer les discours d’intention en réalité sur le terrain, sans quoi sa place pourrait être rapidement remise en cause.

Manon Lafeac