Jean-Marc Ferreri : “J’étais vraiment de plus en plus sollicité tous les ans, mais Guy Roux fermait la porte. Ça a été dur sur le plan mental” | OneFootball

« Le déclic se fait quand je côtoie l’Equipe de France, après la Coupe du Monde 82. C’est quand j’ai 20 ans. Là, j’ai les grands clubs qui m’appellent, des clubs italiens mais il n’y avait pas l’arrêt Bosman. Donc j’ai attendu quatre ans. J’ai été Champion d’Europe en 84… Plus je faisais des saisons, plus mes stats s’amélioraient avec l’AJA. J’étais buteur, je faisais des passes décisives, je faisais des grands matches… J’étais vraiment de plus en plus sollicité tous les ans, mais Guy Roux fermait la porte. Ça a été dur sur le plan mental à vivre parce que j’avais des envies déjà d’aller dans un grand club européen ».

« C’est que je n’ai pas le choix, on ne pouvait pas partir comme aujourd’hui. Tu es obligé de rester. Donc autant faire des bons matches, et un jour il ouvrira la porte, et c’est ce qui s’est passé à la Coupe du Monde au Mexique en 86. Là il a ouvert les vannes et j’ai eu les quatre grands clubs français qui m’ont appelé en une semaine, mais avant ce n’était pas possible. Il y avait de la frustration mais j’avais tellement de joie avec l’Equipe de France, en côtoyant des immenses joueurs de cette génération de Michel Platini, Jeannot Tigana ou Alain Giresse. J’avais des grands matches quand même à jouer en plus un championnat de France avec l’AJA, qui était un peu la routine ».

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