John Williams doit « trouver un accord avec Bordeaux », après avoir quitté l’Amiens SC ? | OneFootball

En juin dernier, Gérard Lopez annonçait la future embauche de John Williams, qui occupait jusqu’ici un rôle de consultant auprès des Girondins de Bordeaux. Trois mois plus tard, les deux parties s’apprêtent à contractualiser la chose, comme l’a révélé Arnaud Saint-André, le directeur général du club aquitain dans les colonnes de Sud Ouest. Reste à connaître l’impact que cela aura sur l’Amiens SC.

Bordeaux veut John Williams à temps plein

En juillet 2024, Bernard Joannin a autorisé John Williams à aller prêter main forte à Bordeaux, dans l’obligation de reconstruire tout un effectif suite à sa rétrogradation en National 2. Alors que cette mission ne semblait être que temporaire, notamment dans l’optique d’aider les Girondins à remonter pour pouvoir payer le transfert d’Aliou Badji. Un an plus tard, Amiens a fait une croix sur les trois millions espérés et John Williams est sur le point de s’engager sur le long terme avec le club dirigé par Gérard Lopez.

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« John n’était pas assez présent la saison passée, car il était consultant et encore lié avec Amiens. Cette saison, il sera à temps plein et sa présence renforcée« , déclarait le très controversé homme d’affaires hispano-luxembourgeois, fin juin. Et si les deux clans n’ont pas encore officialisé un accord, les discussions sont en cours selon Arnaud Saint-André, le directeur général des Girondins, dans les colonnes de Sud Ouest.

Un accord sur le point d’être conclu ?

« La masse salariale est encadrée au niveau de tout le club, ce qui nous demande une exigence aussi à ce niveau-là. Il n’y a pas eu de recrutement supplémentaire au niveau des dirigeants et administratif. L’idée est de construire une équipe solide, complémentaire pour bâtir le futur du club. Concernant John, on a eu un été intense. Septembre est plus calme et on doit trouver un accord« .

A temps plein à Bordeaux, John Williams n’aura sans doute plus le loisir d’assurer sa mission en Picardie, quand bien même ses présences étaient devenues sporadiques ces derniers mois. Et sachant que son contrat de prestataire de services arrive à terme en juin 2026, la perspective d’une rupture anticipée n’est pas à exclure. A condition que le souhait de l’ancien agent soit réellement de s’engager pleinement avec « son club de coeur »…

Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport