Juventus : la réponse XXL de Tudor à Platini sur un crack du club | OneFootball

Invité cette semaine lors d’un festival des sports en Italie, Michel Platini n’a pas tari d’éloges concernant l’un des meilleurs jeunes européens depuis le début de la saison. La légende des Bleus s’est toutefois interrogé sur son positionnement à la Juventus, ce qui a fait réagir Igor Tudor devant la presse.

Kenan Yildiz est l’une des pépites les plus en vues depuis le début de la saison en Serie A. Il est donc normal que son nom revienne très souvent dans les discussions autour de la Juventus. À la veille du déplacement des Bianconeri à Côme, Igor Tudor a été interrogé sur le jeune turc de 19 ans concernant certains propos émis cette semaine par la légende du football français, Michel Platini.

Platini ne comprend pas le rôle d’Yildiz, Tudor lui répond cash

En effet, lors du Festival des sports de Trente en Italie, l’ancien numéro 10 des Bleus n’a pas mâché ses mots : «Il devrait jouer au centre, comme je l'ai fait», a-t-il lancé, regrettant au passage une tendance qu’il juge absurde dans le football moderne. «Les entraîneurs d'aujourd'hui placent des "dix" sur les ailes : je ne comprends pas pourquoi ils font ça.» Une déclaration qui a eu l’effet d’une petite onde de choc à Turin. Igor Tudor, l’entraîneur croate de la Juve, n’a pas tardé à répondre, sans détour mais avec une certaine élégance : «Il est normal que des personnes autres que des entraîneurs ou des dirigeants parlent de la Juve. C'est la beauté du football : chacun a sa propre idée de ce qui est le mieux, et l'entraîneur connaît les joueurs mieux que quiconque», a-t-il d’abord expliqué. Avant d’ajouter, plus précisément : «À propos de Kenan, je peux dire qu'il a toujours joué derrière l'attaquant avec moi, et il est libre de trouver les espaces où il se sent le plus à l'aise. Il joue pour l'équipe nationale et il s'en sort très bien.»

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Sur le fond, l’ancien coach de l’Olympique de Marseille ne contredit pas Platini : lui aussi voit Yildiz dans un rôle axial, plus proche du but, mais il préfère lui laisser un champ d’action naturel entre les lignes, là où sa spontanéité fait des dégâts face aux défenses advers. Depuis son arrivée en mars dernier, Yildiz s’est très vite imposé. D’abord vu comme un joueur de complément, il est devenu un maillon essentiel du système de jeu turinois. Tudor n’a pas manqué de le souligner : «Si Yildiz est le problème, nous n'avons aucun problème. Excellent travail de sa part et de mon équipe, la mienne ; il a considérablement progressé. Il faut donc féliciter le joueur et le travail effectué pour lui.» Yildiz est aujourd’hui le troisième joueur le plus utilisé de l’effectif en club, et son influence s’étend jusque dans les rangs de la sélection turque, où il reste sur une série éclatante de trois buts en deux matchs. Un rendement qui n’a pas échappé à Tudor, bien décidé à continuer sur cette lancée. Interrogé sur la possibilité de le ménager face à Côme, le technicien a souri avant de couper court : «Y a-t-il une chance que Yildiz commence à récupérer ? Non», a-t-il lancé avec un air malicieux. Pas de rotation donc pour la pépite ottomane, qui débutera une nouvelle fois dans le onze de départ, portée par une confiance totale de son entraîneur.

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