La confession géniale de Roy (Brest) sur Del Castillo, Haise (Nice) désabusé, c'est bouillant à Bordeaux | OneFootball

Éric Roy était un homme heureux après la victoire du Stade brestois sur l'OGC Nice (4-1). A contrario, c'est un Franck Haise désabusé qui a réagi à ce lourd revers niçois tandis que la situation est toujours aussi tendue à Bordeaux avec un Bruno Irles de plus en plus sur la sellette.

Hier soir, le Stade brestois a décroché son premier succès de la saison en pulvérisant Nice (4-1). De quoi forcément rendre heureux Éric Roy : "Il y a de la satisfaction. Une bonne entame de match et surtout des buts assez fantastiques, de beaux buts. Ça fait plaisir (...) C’était important qu’on lance définitivement notre championnat avec une belle victoire. Si on m’avait dit avant le match qu’on allait gagner 4-1, je n’aurais peut-être pas cru (...) On a joué un football plus adapté à nos qualités. Ludovic Ajorque a dominé son match. J’ai dit aux garçons de s’appuyer sur lui, de jouer avec lui. Quand il est en forme comme ça… on en profite. Je pense que c’est un joueur sous estimé. Je suis content qu’il soit resté cet été et qu’il soit récompensé de tout ses efforts" a-t-il confié dans des propos rapportés par Ouest-France.

Après le Réunionnais, c'est Romain Del Castillo qui a eu le droit aux éloges de son coach : "J’ai aussi une relation particulière avec Romain Del Castillo, comme un grand frère, je le bouscule un peu, comme cette semaine à l’entraînement. Je lui ai envoyé un bisou avant le coup d’envoi et ça l’a fait rigoler. Voilà, je suis très heureux de son match, je connais son potentiel et ce que j’ai aimé aussi c’est son investissement défensif. Il a mis le bleu de chauffe. Et on a besoin de ça car on aura probablement moins la possession cette saison."

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Si la fête était présente à Brest, c'est le désarroi qui prédominait à Nice. Bougé à Francis Le Blé, Franck Haise n'a pas caché sa détresse après ce lourd revers : "Une défaillance défensive ? Oui car on en prend 4. On n’a pas toujours été très juste. On s’est créé plus d’occasions que nos adversaires. Être mené 2-0 à Brest au bout de 9 minutes, ce n’est pas ce qui était attendu. On lâche trop de choses sur le plan défensif" a-t-il regretté en conférence de presse.

Pire, il estime que son équipe est "loin du compte" : "C’est sûr qu’on est loin du compte, il faut le constater. Je ne dis pas que je n’ai pas de motifs d’espoir car en dehors des deux surfaces, il y a des choses positives. Mais l’essence du haut niveau, c’est l’efficacité. Vous pouvez faire des choses intéressantes mais si vous n’êtes pas efficaces... C’est l’une des données les plus importantes du haut niveau". Un rebond contre la Roma mercredi soir (21h) en C3 est plus qu'attendu.

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Enfin, la situation est toujours critique à Bordeaux. Alors que les Girondins ont concédé un nouveau match nul à domicile contre Angoulême (1-1), ils n'avancent toujours pas au classement. De quoi mettre un peu plus encore en danger Bruno Irles, qui a toutefois réfuté l'idée d'un ultimatum de la part de ses dirigeants.

"Que l'entraineur des Girondins de Bordeaux qui n'est pas en tête du classement soi sur la sellette. C'est un pléonasme. On enfonce des portes ouvertes. Par contre, qu'un journaliste se permette de dire que ma direction m'a appelé pour me fixer un ultimatum, c'est un mensonge, et que d'autres le reprennent sans vérifier, c'est un manque de professionnalisme. J'ai eu le président avant le match comme à chaque fois pour lui dire ce qu'on allait faire. On cherche la solution pour amener le groupe de jour vers la montée. Je veux que mes joueurs travaillent dans une certaine sérénité" a-t-il ainsi déclaré après la rencontre.

En tout cas, les supporters n'ont pas manqué de pousser un coup de gueule en déployant une banderole on ne peut plus significative dans les tribunes du Matmut Atlantique : "Un coach perdu et sans idée, un propriétaire absent et détesté, le FCGB mérite mieux : Dégagez !". Ambiance. Pour rappel, Bordeaux est septième du groupe A de National 2 avec cinq points de retard sur La Roche VF, leader.

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