La Coupe de la Ligue, le collectif, le Louis-II… Les souvenirs de Hassan El Fakiri | OneFootball

A quelques heures du rendez-vous face à Bodø/Glimt (21h), rencontre avec l’ancien arrière gauche norvégien passé par l’AS Monaco entre 2000 et 2005, et auteur de 61 matchs en Principauté.

Il fait partie des trois Norvégiens à être passé par l’AS Monaco. Au même titre que ses compatriotes John-Arne Riise et Thorstein Helstad, Hassan El Fakiri a en effet porté le maillot du club de la Principauté entre 2000 et 2005, prenant part à 61 matchs. Avant le duel à Bodø/Glimt (21h), rencontre avec l’ancien arrière gauche, notamment vainqueur de la Coupe de la Ligue 2003 et membre de l’épopée en Ligue des Champions la saison suivante. Interview. 🎙️

Crédit Photo : @Prevost_Presse Sports

Bonjour Hassan. Raconte-nous ton arrivée en Principauté. On imagine que passer de la Norvège à Monaco a dû être un peu difficile, non ?

Venir à Monaco était un rêve qui devenait réalité, honnêtement, parce que je rejoignais un club qui figure dans les cinq meilleurs championnats d’Europe. C’était incroyable pour moi ! Dès mon premier jour, j’ai été très bien accueilli par les personnes qui travaillaient ici.

C’était une nouvelle aventure également excitante pour ma carrière, même si bien sûr, cela n’a pas été facile parce que j’ai dû découvrir une autre culture, une autre langue, ainsi qu’un autre style de jeu. La qualité était aussi bien meilleure qu’en Norvège, cela a donc pris du temps pour m’adapter mais je suis fier de ce que j’ai accompli. J’ai énormément grandi, à la fois en tant que joueur et comme personne.

Je savais que l’AS Monaco était un club avec une grande histoire et beaucoup d’ambition. Ils étaient également reconnus pour développer de jeunes joueurs, comme Thierry Henry ou David Trezeguet, et pour pratiquer un jeu offensif attractif, tout en ayant l’une des plus belles tenues dans le Monde.

Hassan El FakiriA propos de sa connaissance du club

John-Arne Riise figurait au club lors de ton arrivée. Lui as-tu demandé conseil avant ton arrivée ?

Je ne le connaissais pas personnellement avant mon arrivée, donc on n’a pas vraiment pu parler de mon transfert. Je n’ai fait sa connaissance qu’après mon arrivée à Monaco. Mais c’était super de l’avoir, lui et Pontus Farnerud, au club. Cela m’a facilité la tâche, sur le terrain comme en dehors.

Que connaissais-tu de l’AS Monaco ?

Je savais que l’AS Monaco était un club avec une grande histoire et beaucoup d’ambition. Ils étaient également reconnus pour développer de jeunes joueurs, comme Thierry Henry ou David Trezeguet, et pour pratiquer un jeu offensif attractif, tout en ayant l’une des plus belles tenues dans le Monde.

Tu remportes la Coupe de la Ligue en 2003. Quel souvenir gardes-tu ?

Remporter la Coupe de la Ligue était un moment très spécial pour moi parce que c’était mon premier trophée. Nous avions un groupe soudé où tout le monde travaillait très dur, l’ambiance dans le vestiaire était fantastique. C’est quelque chose que je n’oublierai jamais.

Puis, il y a le parcours en Ligue des Champions. Comment l’as-tu vécu de l’intérieur ?

Cette saison était tout simplement exceptionnelle. Le Club a façonné une équipe avec une superbe mentalité, tout le monde avait faim, travaillait dur à l’entraînement et se souciait des autres. C’est une alchimie qui a vraiment débuté lors du sacre en Coupe de la Ligue, avant de se poursuivre durant l’incroyable épopée en Ligue des Champions jusqu’à atteindre une finale historique. J’ai appris tellement de choses lors de ce parcours, il ne manquait que le titre à la fin.

Jouer face aux Galactiques du Real Madrid était quelque chose de surréaliste. Lorsque l’on marche sur le terrain et que l’on voit des joueurs comme Zinedine Zidane, Ronaldo, David Beckham, Raul, Roberto Carlos… était irréel. Le match retour au Stade Louis-II était électrique, les supporters avaient été incroyables.

Hassan El FakiriLa double confrontation face au Real

Tu as pris part aux deux matchs contre le Real Madrid. Que retiens-tu de ces rencontres historiques ?

Jouer face aux Galactiques du Real Madrid était quelque chose de surréaliste. Lorsque l’on marche sur le terrain et que l’on voit des joueurs comme Zinedine Zidane, Ronaldo, David Beckham, Raúl, Roberto Carlos… c’était irréel. Le match retour au Stade Louis-II était électrique, les supporters avaient été incroyables. On avait réussi à l’emporter pour nous qualifier dans une soirée dont je me rappellerai toujours.

Quelle était ta relation avec Didier Deschamps ?

C’était une relation respectueuse et professionnelle. Il était exigeant de manière positive et essayait toujours de pousser tout le monde à devenir meilleur et a bâti une équipe vraiment solide dans l’état d’esprit. J’ai beaucoup appris de lui, spécialement au niveau de la discipline et du professionnalisme.

Qui sont les joueurs qui t’ont le plus impressionné en Principauté ?

Il y avait tellement de joueurs talentueux, comme Ludovic Giuly, Fernando Morientes, Patrice Evra ou Jérôme Rothen. La qualité globale de l’équipe était incroyable mais il y avait aussi des joueurs, tels que Julien Rodriguez, Sébastien Squillaci, Gaël Givet, Lucas Bernardi ou Edouard Cissé, qui allaient à la guerre pour toi. J’ai tellement de noms qui me viennent en tête, c’était un groupe avec beaucoup de caractère et tout le monde travaillait dur pour l’autre.

Quel serait ton meilleur souvenir au club ?

Ce sont tous les matchs disputés au Stade Louis-II en Ligue des Champions lors de la saison 2003-2004. L’atmosphère, les buts importants qui nous ont permis d’effectuer cette épopée et toutes les personnes dans et autour du club sont des souvenirs qui resteront toujours dans ma mémoire.

Enfin, l’AS Monaco affronte Bodo/Glimt ce mardi. J’imagine que tu connais bien cette équipe ainsi que ce stade, non ?

Bodo/Glimt est une équipe solide spécialement à domicile, ils ont le même groupe de joueurs et le même entraîneur depuis plusieurs années à présent. Cela leur donne de la confiance et de la continuité. Ils pratiquent un football offensif avec beaucoup d’intensité, ils sont sûrs de leur style de jeu.

Jouer là-bas sur un terrain synthétique peut être quelque chose de compliqué si tu n’es pas bien préparé car le ballon fuse plus vite, d’autant que la météo peut encore plus complexifier la chose. C’est un stade de 8000 places mais l’ambiance est toujours géniale. Ce sera un match fantastique et j’espère que l’AS Monaco va gagner. Je leur souhaite en tout cas bonne chance !