La drôle de reconversion de Fabio Coentrão  | OneFootball

Fabio Coentrão a disputé son dernier match officiel en mai 2021 avec le club portugais de Rio Ave. Depuis, il s'est retiré des médias et on n'a plus entendu parler de l'ancien joueur du Real Madrid, entre autres.

Plus de deux ans plus tard, il réapparaît sur les réseaux sociaux pour annoncer qu’il a investi dans le monde de la pêche. Le joueur, qui a pratiquement tout gagné dans le football professionnel, a accordé une interview à Tribuna Expresso pour montrer une facette personnelle peu connue.

Issu d'une famille de pêcheurs, Coentrão a été initié à ce monde dès son plus jeune âge et a investi dans la pêche parce qu'il "sentait qu'il devait être là. "Je voulais que les gens oublient Fabio pendant un certain temps. Ce n'est pas que je n'aime pas le football, mais j'ai essayé de me dissocier de ce monde", a-t-il déclaré à Tribuna Expresso.

Aujourd'hui, le Portugais possède quatre bateaux et, bien que son métier ne soit pas la pêche, c'est lui qui organise et entretient tout pour que ceux qui partent en mer n'aient pas de problèmes. Même si ce n'est pas toujours facile, car de nombreux pêcheurs "ont fini par y rester".

Certains pourraient penser qu'il est risqué de quitter la vie de luxe que procure le football pour entrer dans un monde aussi inconnu que celui de la pêche. Mais pour Coentrão, ça n'a pas été difficile, car "je connaissais déjà tout de la mer, parce qu'avant d'être footballeur, j'étais déjà impliqué dans ce milieu". La pêche est une activité familiale à laquelle son père a consacré toute sa vie et aujourd'hui, l'ancien défenseur portugais veut "suivre ses traces".

Après avoir remporté des titres aussi importants que la Ligue des champions, la Coupe du monde des clubs, la Ligue espagnole, la Supercoupe d'Europe et la Coupe du Roi, le Portugais est devenu le protagoniste du quai. Tous les pêcheurs veulent le saluer. "Ce n'est pas qu'il n'aime pas le football, c'est simplement que ce n'est pas la vie que je veux, j'aime la vie de la mer", dit-il.