La punchline lunaire d’Infantino pour convaincre les Américains de jouer au football | OneFootball

Le président de la FIFA fait encore la une en raison d'une sortie lunaire. Ce dernier tente une révolution sportive aux États-Unis.

Bien que le personnage ait toujours surpris, cette fois est sûrement celle de trop. Habitué à de sales affaires politiques et sportives, Gianni Infantino est actuellement en tournée pour faire la publicité de sa compétition, la Coupe du monde des clubs. Qu’on le veuille ou non, ce Mondial est bel et bien le fruit de sa réflexion, exécuté presque fanatiquement par ses soutiens à la FIFA.

Cet été 2025 représente un tournant pour le football grâce à ce nouveau format, et, à un an de la Coupe du monde classique réunissant les sélections de chaque pays aux USA, Mexique et Canada, le dirigeant italo-suisse poursuit un discours très engageant, ayant pour cible les Américains.

Un égo démesuré

En effet, Gianni Infantino réalise ces jours-ci que le football tel qu’on le connaît n’est pas si présent aux États-Unis qu'il ne le pensait. Le foot américain, le basket et le baseball font partie des activités les plus pratiquées chez l’oncle Sam, mais cela ne décourage pas l’homme de 55 ans. « La Coupe du monde des clubs, et la Coupe du monde l'année prochaine visent à montrer aux jeunes Américains que, si l'on est bon et talentueux, il n’est pas utile de se tourner vers un autre sport », explique le président de la FIFA, rajoutant que « le football offre un chemin vers la gloire et l'argent. »

« On peut devenir célèbre. On peut devenir riche en suivant le chemin du football, ce que les jeunes Américains d'aujourd'hui ne voient pas car ils n’ont d’yeux, bien sûr, que pour la NFL, la NBA, le baseball ou le hockey sur glace. Mais nous allons leur montrer ici, dans leur pays, le pouvoir du football. » Le dirigeant se donne cinq ans pour faire de cet objectif une réalité, légitimant ses propos par la suite, « parce que désormais je suis là »

Une volonté bien sombre qui n’aide pas le football populaire à reprendre ses droits, lui qui est actuellement en voie d’extinction dans la partie occidentale du globe. Conquérant, fier et vaniteux, Gianni Infantino ne visiblement change pas ses habitudes.

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