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·18 November 2024

Le Bayern Cette Saison : Une Machine collective et Individuelle

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Analyse de la tactique du Bayern cette saison

Sous la houlette de Vincent Kompany, le Bayern de Munich vient de sortir des starting blocks avec une série de victoires éclatantes qui font pâlir la concurrence. Alors que la saison vient de commencer, ils ont déjà enchaîné 10 matchs avec 8 victoires et 33 buts claqués contre seulement 7 encaissés. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, mais ils ne disent pas tout. En effet, derrière ce début fracassant en ligue allemande, il y a une équipe qui a retrouvé le goût de l’intimidation et cette envie d’écraser l’adversaire, que ce soit en championnat ou sur la scène européenne. Etudions ici, la tactique mise au point par le Bayern pour dominer le football européen cette année.


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La recette Kompany : tactique, pression et flexibilité

Vincent Kompany a fait du Bayern une espèce de rouleau compresseur qui avance méthodiquement, sans jamais lâcher le morceau. En phase offensive, il nous sert du 4-2-3-1, un schéma qui place l’équipe en posture d’attaque quasi-permanente. Mais attention, ce n’est pas un bloc rigide : dès que le ballon passe chez l’adversaire, l’équipe se réorganise en 4-4-2 et applique une pression haute, intense, presque suffocante. L’objectif ici étant de récupérer le ballon dans les 5 secondes, le plus souvent dans une position qui fait mal.

A voir cette équipe, on a l’impression qu’ils jouent chaque match comme une partie d’échecs frénétique – ou une session de Roulette en direct, où chaque mouvement compte et le timing est clé. D’ailleurs, si cette approche vous intrigue, vous pouvez consulter notre plateforme Roulette77 pour avoir des conseils pour la roulette ; ici comme sur le terrain, tout est question de prise de risque et de contrôle.

Le changement de positionnement des défenseurs, avec Kim Min-Jae décalé à gauche et Upamecano consolidé à droite, illustre parfaitement cette recherche d’équilibre entre adaptation et protection. De plus, étant donné que Stanišić et Boey sont actuellement blessés, le flanc droit a été géré par Kimmich, Guerreiro et Laimer. Ils se sont tous relayés pour colmater la brèche. Ainsi, chaque joueur sait qu’il peut être amené à sortir de son rôle habituel, et c’est là toute la force de Kompany. On sent que cette équipe est un collectif, mais aussi une mosaïque de solutions tactiques ajustables à tout moment.

Le Bayerne en chiffres : domination totale ou illusion d’optique ?

Pour vraiment comprendre la performance de ce Bayenr remanié, il faut plonger dans les chiffres. Et les statistiques, elles, racontent une histoire fascinante. Avec une moyenne de possession de 66%, ce Bayern contrôle le jeu comme un maître d’échecs tient ses pièces. La précision des passes, culminant à 91%, montre que le ballon circule dans un ballet orchestré, quasiment sans faute lorsque l’équipe est sur le terrain. De plus, son PPDA (indice de mesure de la pression défensive) qui prend en compte le nombre de passe que l’équipe adverse peut faire avant de se faire voler le ballon est estimé à 9,9.

Ces chiffres sont des reflets de l’approche Kompany : agressive, précise, implacable. Mais derrière cette mécanique bien huilée, plusieurs se demandent si la domination actuelle n’est qu’une simple façade. En effet, les sceptiques pourraient affirmer que le Bayern n’a affronté que des adversaires plus faibles pour l’instant. Mais au vu de l’intensité des premiers matchs, difficile de ne pas imaginer que la machine bavaroise a encore de la réserve sous son capot.

Les héros de l’ombre : ces joueurs qui font la différence sur le terrain

Dans ce Bayern en feu, les stars ne sont pas seulement celles qu’on attend. Bien sûr, il y a Harry Kane qui empile les buts avec une régularité terrifiante et Jamal Musiala qui orchestre l’attaque comme un chef d’orchestre, jonglant entre les lignes. Mais la vraie puissance de ce Bayern 2024, c’est cet équilibre entre individualités et collectif. Chaque joueur sait qu’il peut se transformer en héros du jour, et chacun a ses moments de gloire.

  • Jamal Musiala : Le maestro bavarois avec 6 buts et 3 passes décisives. Il est partout, en passeur, en buteur et même en créateur d’espaces.
  • Harry Kane : Le buteur patenté, il a à son actif 16 buts et 7 passes décisives. Avec lui, le Bayern a trouvé son finisseur ultime.
  • Michael Olise : L’homme de la polyvalence. Tantôt ailier, tantôt milieu central, il s’adapte à chaque rôle, ajoutant une couche d’imprévisibilité à l’attaque.

Et ce n’est pas tout. Vous avez également Aleksandar Pavlović au milleu et Mathys Tel en joker de luxe. Ces derniers apportent cette profondeur et cette fraîcheur indispensables pour maintenir le rythme de l’équipe. Cette richesse en options est le vrai trésor du Bayern, et Kompany sait parfaitement comment puiser dedans. C’est presque comme si l’entraîneur avait en main un jeu de cartes gagnant, un atout pour chaque situation, comme dans un pari calculé.

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