Le PSG a achevé de le convaincre contre Leverkusen, Nasri met fin aux espoirs de l'OM | OneFootball

Samir Nasri, l'ancien joueur de l'Olympique de Marseille, a été on ne peut plus cash sur la course au titre en Ligue 1 entre le Paris Saint-Germain et l'OM. Pour lui, le constat est sans appel.

Hier soir, le Paris Saint‑Germain a livré un véritable récital sur la pelouse du Bayer Leverkusen (7‑2) lors de la 3ᵉ journée de la phase de ligue de la Ligue des champions. Un succès retentissant qui marque la main‑mise des Parisiens sur la compétition et, simultanément, ravive le débat sur la course au titre en Ligue 1, notamment vis‑à‑vis de l'Olympique de Marseille. Avec autorité.

Le PSG n’a laissé aucune chance à son adversaire : ouverture du score dès la 7ᵉ minute par Willian Pacho – une tête sur un centre millimétré de Nuno Mendes. La suite a basculé : une expulsion pour Leverkusen (Robert Andrich, 33ᵉ), puis un penalty provoqué par une main de Illia Zabarnyi (PSG) et une seconde exclusion pour l'Ukrainien – le match était déjà sur ses rails.

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Le PSG a encore impressionné hier soir

En moins de sept minutes, entre les 42ᵉ et 50ᵉ, Paris inscrivait quatre buts : deux de Désiré Doué (42ᵉ, 45+2ᵉ), un de Khvicha Kvaratskhelia (44ᵉ) et un de Mendes (50ᵉ). Le match était plié avant la pause. En seconde période, Ousmane Dembélé, de retour après blessure, entrait à la 63ᵉ minute et trouvait également le chemin des filets à la 66ᵉ. Et enfin, Vitinha scellait le score à la 90ᵉ. Le PSG a ainsi signé sa troisième victoire en autant de matches en C1, avec l’impression qu’il survole son sujet.

Le score 7‑2 ne raconte qu’une partie de l’histoire. Le PSG a affiché 70 % de possession, 24 tirs – 8 cadrés. Les Allemands, pourtant performants en Bundesliga, ont semblé totalement dépassés. L’entraîneur de Leverkusen admit que les « minutes décisives » avaient été celles où Paris avait accéléré. Cette soirée montre que le PSG est l’un des gros favoris à sa propre succession. Mais elle a aussi des répercussions directes en France : à travers cette forme étincelante, il envoie un signal fort à ses concurrents en Ligue 1.

"Pas la même cour" entre le PSG et l'OM selon Nasri

L’impression majeure est qu’aucun rival national – et c’est bien là le point souligné par Samir Nasri – ne semble aujourd’hui être au niveau du PSG. « L’OM et le PSG ne jouent pas dans la même division », a lancé Nasri sur Canal+, et « sur le début de saison, à part le Bayern Munich, je ne vois personne à la table du PSG ». Cette déclaration fait écho à la prestation collective et individuelle du club parisien : telle dominance rendrait la Ligue 1 moins incertaine qu’on ne le croit, tant le patron semble d’ores et déjà déterminé.

Pour Marseille, malgré un début de saison convaincant, le constat est sans appel : il faudra faire preuve d’une constance exceptionnelle et d’un niveau encore supérieur pour nourrir l’ambition du titre. Car quand le PSG se permet de « casser » un adversaire comme Leverkusen à ce niveau, la marge de manœuvre restante pour les autres clubs se réduit.

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