Le Red Kaos dénonce des violences policières à Geoffroy-Guichard | OneFootball

Un déplacement autorisé par la Préfécture de la Loire mais limité à 450 justement. Une jauge plus basse que lors du dernier passage des Grenoblois (ndlr, 500 autorisés). Dans un long communiqué publié vendredi, les ultras du GF38 dénoncent des violences policières perpétrées par la fameuse "SIR" Section d'Intervention Rapide à l'occasion d'une troisième fouille pour entrer dans le stade très intrusive : "Le samedi 30 août, jour du match, dès notre arrivée à l'aire de Saint-Romain-en-Gier, les échanges avec la police et les RT (Renseignements Territoriaux) se font de manière sereine. En revanche, au stade, la situation a rapidement dégénéré. Comme demandé, nous nous soumettons à une entrée par petits groupes, la première vague étant composée de 15 responsables de la tribune afin de faciliter le dialogue pour l'entrée du matériel. Les deux premières fouilles effectuées par les agents de sécurité privée, puis par les CRRS se déroulent sans encombre. Une troisième fouille aléatoire (que nous ne contestons pas) nous est cependant imposée, cette fois par la SIR. Une unité censée intervenir uniquement en cas de troubles graves.

L'un des nôtres, victime d'une fouille manifestement abusive et disproportionnée par l'un des hommes en survêtement bleu, dont les mains baladeuses se retrouvent à toucher ses parties intimes, ose s'en plaindre. Comme d'autres supporters grenoblois ce soir là. Il se heurte à une attitude hostile et agressive. La situation s'aggrave lorsque l'un des responsables de notre groupe, venu tenter de calmer les tensions est violemment projeté au sol sans sommation. Les agents ne se contentent pas de la maîtriser et le traine au sol sur plusieurs mètres, lui assénant plusieurs coups de pieds. Alors que d'autres essayent à nouveau de tempérer la situation, ils ne reçoivent qu'insultes, menaces et intimidations. Pour notre ami, le match se passera à l'infirmerie afin de recevoir les premiers soins et faire constater ses blessures par une équipe du SAMU.

Le lendemain au CHU, puis plus tard après consultation de l'UMJ (Unité Médico-Judiciaire), la durée de son ITT prononcée est de 7 jours. Conclusion : affaissement de la colonne vertébrale et de multiples contusions sont constatées. Face à une telle brutalité, une procédure a été engagée le lundi 1er septembre 2025 à l'encontre des agents de la SIR devant le défenseur des droits et l'IGPN, suivi d'un dépôt de plainte au commissariat de Grenoble."