Real France
·19 Mei 2025
Les 3 grandes réussites d’Ancelotti au Real Madrid

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·19 Mei 2025
L’entraîneur italien entame la dernière semaine de son aventure au Real. Retour sur un parcours marqué de succès pour Ancelotti sur le banc madrilène.
Alors qu’il s’apprête à quitter la Casa Blanca pour prendre en main la sélection brésilienne, le moment est venu de revenir sur les grandes réussites de son deuxième passage à Madrid. Et s’il y a bien une chose qu’on retiendra d’Ancelotti, c’est qu’il a su gagner, sans jamais se faire détester.
Sous Carlo Ancelotti, le Real n’a jamais perdu son ADN de compétiteur. En quatre saisons, il a empilé les trophées : Liga, Ligue des champions, Copa, Supercoupes… Et comme on le sait, à Madrid, c’est le palmarès qui compte, celui qui reste gravé dans le marbre une fois parti.
Dans ce domaine, l’Italien pouvait difficilement faire mieux, puisqu’il peut se targuer d’être devenu l’entraîneur le plus titré de l’histoire du club, avec 15 trophées collectés sur ses deux étapes sur le banc. Lors de son second passage, le doublé Liga-LDC a été réalisé deux fois, notamment.
L’une de ses grandes forces d’Ancelotti a été d’intégrer rapidement les nouveaux venus, même les plus attendus. Jude Bellingham en est l’exemple parfait. En positionnant l’Anglais dans un rôle central au cœur d’un 4-4-2 losange assez flexible, Ancelotti lui a donné les clés du jeu et ça a marché tout de suite. Bellingham a réalisé une grande saison pour sa première année à Madrid, et très souvent d’ailleurs, il en a donné le crédit à l’Italien.
Photo Dan Mullan / Getty Images
Même chose avec Kylian Mbappé, qui s’est bien intégré à un collectif déjà en place parès quelques mois difficiles. Au lieu de bouleverser tout le système, Ancelotti l’a positionné en pointe de l’attaque, ce qui a plutôt bien fonctionné puisque le Français terminera la saison avec au moins 41 buts au compteur.
Avec le Real, les histoires ne finissent pas toujours bien. Benitez et Lopetegui ont été remerciés avant même la fin de saison, et même Zidane s’en est allé avec une certaine amertume, publiant une lettre d’adieu non sans reproches à l’égard du club. Ancelotti, lui, a réussi ce que peu d'entraîneurs ont fait avant lui : quitter le Real en bons termes avec la direction.
Sa relation avec Florentino Pérez a toujours été claire et respectueuse. Pas de tensions, pas de déclarations polémiques, juste du respect mutuel. Il a toujours accepté les choix du club, même quand le mercato ne répondait pas à toutes ses attentes. En retour, le président l’a soutenu. Résultat, il s’en va avec les remerciements du club et sans amertume.