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·11 Desember 2025

Les errances tactiques de la saison passée refont surface au Real Madrid

Gambar artikel:Les errances tactiques de la saison passée refont surface au Real Madrid

Où est passé l’entraîneur ultramoderne du Bayer Leverkusen ? Que sont devenues les promesses entrevues au Real Madrid lors de la Coupe du monde des clubs ? Pourquoi la patte Xabi Alonso se métamorphose en une Ancelotti bis ?

Annoncé sur la sellette par la presse ibérique, Xabi Alonso jouait gros lors de cette 6ᵉ journée de Ligue des champions face à Manchester City. En réussite l'an dernier contre les Skyblues, cette fois-ci la Casa Blanca a perdu 2-1 devant son public.


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Au-delà du résultat comptable, c'est le contenu qui inquiète. La « Révolution Alonso » semble désormais bien loin. Pire, les démons tactiques de la saison dernière semblent ressurgir...

  1. À lire aussi : "Comment le Real Madrid a été plombé par les erreurs individuelles face à City"

Une défense du Real Madrid floue

Poreux sans ballon en 2024-2025, ce Real Madrid 2.0 s'inscrit de plus en plus dans cette fâcheuse tendance. Si l'absence du duo Militao-Huijsen pèse lourd, la charnière alignée hier soir était exactement la même que l'année antérieure à la même période. Hormis de belles pressions de la première ligne Blancos à chaque passe négative citizen, l'on retrouve des lacunes made in Ancelotti.

Ce 4-4-2 défensif médian a payé le prix fort de son mauvais placement. Pas assez haut pour gêner le porteur de balle mais pas assez bas pour empêcher les prises de profondeur adverses. Résultat, les Skyblues se trouvaient dans un fauteuil à la construction.

🚨 Les proches de Xabi Alonso admettent que les dernières semaines ont apporté beaucoup de difficultés et de pression, de l'intérieur comme de l'extérieur du club. ➡️ Ils gèrent la situation avec calme car ils s'y attendaient lorsqu'ils ont signé au Real Madrid. @TheAthleticFC

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À cela s'est ajouté un pressing là aussi trop désorganisé. Si les Madrilènes sortaient agressivement sur le porteur de balle, ces derniers n'anticipaient pas. Face à des joueurs aussi fins techniquement, ça ne passe pas. En plus d'offrir une nouvelle fois du temps aux visiteurs, la défense Blancos cumulant du retard, voire se trouvaient pris à contrepied.

Et outre une gestion des transitions toujours aussi maladroite, le Real Madrid a totalement laissé ailes libres. Soit la zone où se situaient Doku et Cherki – probablement les deux Citizens les plus en forme du moment. Heureusement qu'à gauche Carreras a majoritairement répondu présent car de l'autre côté, l'ailier belge passait comme dans du beurre.

  1. À lire également : "Le Real Madrid est redevenu fidèle à ses mauvaises habitudes face au Celta"

Une accumulation d’individualités devant

Plus inquiétant encore, ce Real Madrid de Xabi Alonso s'est retrouvé sans solution devant. Là aussi l'absence de leur 9 a mis en exergue la « Mbappé Dépendance » des Madrilènes. Cela pèse lourd dans la balance, mais il y avait tout de même les outils nécessaires offensivement parlant.

La Maison Blanche l'a d'ailleurs prouvé par séquence, notamment sur l'ouverture du score de Rodrygo. Cette omniprésence de l'horizontalité à chaque attaque madrilène a grandement mis en difficulté le pressing accru des visiteurs. À chaque fois qu'une action débutait à gauche, elle terminait constamment à droite et inversement.

🚨 Xabi Alonso et son staff ont terminé le match de City frustrés. Ils avaient le sentiment d'avoir manqué une occasion de renverser la situation. @TheAthleticFC

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Il s'agit néanmoins du seul motif de satisfaction avec ballon. Dès la relance, le milieu Blancos était incapable de ressortir un ballon propre dans l'axe lors de la 1ʳᵉ période. Le Real Madrid se trouvait contraint d'envoyer de longs ballons, puis d'espérer qu'une flèche offensive le réceptionne.

Ce manque de qualités techniques au cœur du jeu s’est aussi retranscrit lors des phases de possession où la Casa Blanca était incapable de s'installer dans le camp adverse. Même en seconde période, lorsque Manchester City laissait quasi volontairement le ballon aux locaux, ces derniers ne sont jamais parvenus à lâcher une combinaison dans le demi-espace.

Encore une fois, l'attaque Merengues s’est reposée sur 2 préceptes : la transition et les fulgurances individuelles. Autrement dit : un copier-coller de tout ce que les Madridistas reprochaient à Carlo Ancelotti la saison dernière.

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