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·2 Oktober 2025
Les notes de AS Roma – LOSC : Bouaddi majeur, Özer infranchissable

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·2 Oktober 2025
Fort d’une performance collective de haut niveau, avec aucune individualité qui n’aura véritablement dénoté, le LOSC a fait chuter la Roma avec brio (0-1), ce jeudi. De 5 à 7, découvrez nos notes après cette rencontre de la deuxième journée de Ligue Europa.
S’il n’a pas été le plus rassurant sur 90 minutes, Berke Özer (7) est assurément l’homme que l’on retiendra de cette soirée au Stade Olympique de Rome. Le portier turc, encore en quête de validation depuis son arrivée au LOSC, a laissé une carte de visite mémorable. Opposés deux fois à Artem Dovbyk puis une dernière fois à Matias Soulé, l’ancien d’Eyupspor a arrêté trois penalties consécutifs (85′) après avoir quitté sa ligne légèrement trop tôt sur le deuxième. De quoi faire oublier ses nombreuses erreurs de relance dans son jeu long (12 sur 34 réussis) et une intervention peu claire devant sa ligne (35′).
Un an jour pour jour après son éveil au grand public face au Real Madrid, Ayyoub Bouaddi (7) a encore fêté son anniversaire avec une prestation majuscule. À tout juste 18 ans, le joyau du LOSC a fait connaître à l’Italie du football sa maturité, son calme, son QI foot et sa sérénité à toute épreuve, y compris sous la pression tout terrain de la Roma de Gian Piero Gasperini. Premier instigateur de certaines offensives lilloises (29′, 38′), il a, encore plus que de coutume, était au four et au moulin à la récupération (13 duels remportés sur 18), avec quelques gestes de classe (4′).
Peu en vue ces temps-ci, Hakon Haraldsson (7) est revenu au premier plan de la meilleure des manières. Buteur très rapide d’un enchaînement technique de haut niveau (0-1, 6′), il a ensuite fait parler son volume de jeu exceptionnel pour apporter des deux côtés du terrain au LOSC. Si quelques approximations techniques ont parsemé sa prestation (3′, 45+1′), l’Islandais a été un modèle de dévotion, aussi bien en phase de pression haute (10′) que de défense dans son camp (12′, 55′). De quoi le remettre en confiance ?
Baptiste Fernandez/Icon Sport
En l’absence des habituels titulaires Alexsandro (blessé) et Nathan Ngoy (préservé), Chancel Mbemba (6) et Aïssa Mandi (6) ont parfaitement tenu leur rang. Si le Congolais a manqué une relance dangereuse (29′) et que l’Algérien a malencontreusement concédé un penalty après un léger coup de billard au duel avec un certain Zeki Celik (79′), c’est à peu près tout ce que l’on peut reprocher à la charnière du soir. Les deux trentenaires ont fait parler leur expérience pour être toujours bien placé dans la surface, multiplié les dégagements et même se sacrifier devant leur but sur la plus grosse situation de la Roma (35′).
Tombé dans les bras de Berke Özer au coup de sifflet final, Thomas Meunier (6) a aussi pu être remercié par son gardien. S’il a bien mal débuté sa rencontre en multipliant les erreurs techniques sous la pression romaine, celui qui faisait son retour après un mois d’absence – une explication à son début de match délicat – a ensuite été à la hauteur de l’évènement. Toujours bien placé pour écarter le danger dans la surface (18′, 35′, 77′) , il est aussi à l’origine de l’ouverture du score après une bonne pression haute qui pousse à la faute Kostas Tsimikas (6′). De quoi envoyer un message : si Tiago Santos est de retour, Bruno Genesio pourra compter sur le Belge de 34 ans.
Plutôt solide dans l’ensemble face à Matias Soulé, la principale touche créative de la Roma, Calvin Verdonk (5) aurait néanmoins pu (dû ?) laisser ses coéquipiers à dix à l’heure de jeu. Le latéral indonésien percutait le milieu offensif argentin de manière illicite, bientôt suivi par Bouaddi. Par chance pour le LOSC, l’arbitre avertissait le milieu lillois, pourtant arrivé dans un deuxième temps, alors que le Romain était déjà déséquilibré. Avant d’être remplacé par le revenant Romain Perraud (69′).
À nouveau titularisé trois jours après avoir déjà été dans le onze de départ contre l’OL, Olivier Giroud (5) a peut-être payé le contre-coup de cet enchaînement en l’espace quatre jours, à tout juste 39 ans. S’il a plutôt bien travaillé défensivement, à l’image de cette bonne pression haute (49′), il a manqué de justesse dans la surface adverse, avec une tête mal remisée (50′) puis un piqué repoussée par Mile Svilar (54′). Remplacé par Hamza Igamane à l’heure de jeu (62′), qui a été plus actif mais a encore manqué d’altruisme, notamment sur ce rush (trop ?) solitaire (88′).
Enzo PAILOT
Özer (7), Meunier (6), Mbemba (6), Mandi (6), Verdonk (5), Bouaddi (7), Bentaleb (6), Correia (6), Haraldsson (7), Sahraoui (5), Giroud (5)
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Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport